Préserver la santé mentale

      KPMG s'engage pour tous ses collaborateurs

      Publié le 19 décembre 2025

      En 2025, la santé mentale est devenue une cause nationale. Un collaborateur sur quatre se dit en mauvaise santé psychologique (source : www.info.gouv.fr). Stress chronique, surcharge mentale, épuisement professionnel, troubles anxio-dépressifs… Face à ces risques, l’entreprise a un rôle majeur à jouer, en prévention comme en soutien. Un enjeu qui concerne l’ensemble du monde du travail, et qui prend une résonance particulière dans les grands cabinets comme KPMG. 

      Leslie Dehant, DRH et membre du Comité exécutif de KPMG en France, nous explique la mobilisation du cabinet et les actions mises en place pour prévenir et accompagner ces risques.

      Le 20 novembre, vous avez signé la Charte de la Santé Mentale. Pourquoi cet engagement ? 

      Chez KPMG, la santé mentale est notre capital humain le plus précieux. Notre modèle d’affaires repose sur la performance et l’excellence de tous nos collaborateurs. Ce sont les expertises multidisciplinaires, l’intelligence collective et l’investissement de nos talents qui font toute la force et la richesse de notre cabinet. Préserver leur santé au travail n’est pas un sujet périphérique : c’est notre responsabilité. Une responsabilité qui nous a amenés à la mise en œuvre d’actions préventives depuis plusieurs années. 

      En rejoignant les premiers signataires de la Charte pour la Santé Mentale au travail, aux côtés de plus de 150 entreprises réunies par l’Alliance pour la Santé Mentale, nous affirmons ainsi notre volonté d’agir. Cette signature n’est pas une fin en soi, mais un engagement fort pour renforcer nos actions  : prévention des risques psychosociaux, soutien des parcours de vie, formation à une culture d’écoute et d’attention. Nous voulons offrir un climat de confiance, respecter l’équilibre de vie et favoriser le bien-être de chacun.

      Quels signaux faibles observez-vous chez KPMG ? Lesquels suscitent le plus votre attention ?

      Nos effectifs comptent une forte proportion de jeunes : l’âge moyen est de 30 ans et la tranche 25-29 ans est la plus représentée. Cette population est plus vulnérable, dans un contexte anxiogène marqué par les tensions géopolitiques, l’incertitude économique et la situation climatique. 

      Dans une démarche préventive, nous avons plusieurs indicateurs internes  : le suivi du turnover et des arrêts maladie, notre enquête annuelle sur le climat social, des outils de feedbacks et des entretiens entre le collaborateur et son manager, dont l’entretien sur l’équilibre de vie entre vie professionnelle et vie personnelle. 

      Nous suivons très attentivement ces indicateurs et sommes particulièrement concernés par la santé de toutes les générations de notre cabinet.

      Que peut faire une entreprise comme KPMG pour réduire ces risques ? 

      L’entreprise ne peut pas tout, mais elle peut beaucoup, car elle fait partie elle aussi de l’écosystème des actifs, au même titre que les associations, les instances publiques et les citoyens. C’est la conviction que je porte pour notre cabinet. Nous pouvons créer un climat où chacun se sent légitime à dire quand ça ne va pas, former les managers à détecter les signaux faibles, proposer des dispositifs accessibles et confidentiels, et normaliser les conversations sur le sujet. Notre cabinet a vocation à faire de la santé mentale un enjeu de prévention, et non de réaction. 

      La santé mentale ne se décrète pas : elle se construit au quotidien par des gestes simples, des initiatives concrètes et une volonté collective. C’est l’affaire de tous, pas seulement des RH ou des professionnels de santé. Protéger la santé mentale, c’est protéger les générations futures et notre avenir commun.

      Quelles actions concrètes avez-vous mises en place ? 

      Dans certains métiers, des initiatives ont été prises pour anticiper les pics d’activité et lisser la charge de travail sur l’année. Par anticipation et par une meilleure allocation des ressources, nous parvenons à équilibrer les périodes de haute tension. Le cabinet promeut aussi le droit à la déconnexion et invite tous les collaborateurs à respecter la charte « no stress». Deux lignes d’aide psychologique sont accessibles 24h/24 et 7j/7 pour échanger en toute confidentialité avec des cliniciens et psychologues. En 2022, KPMG a mis en place en France la semaine parentale, une innovation sociale largement plébiscitée par tous les collaborateurs. Pendant 6 mois, les jeunes parents peuvent bénéficier d’un aménagement de leur temps travail : ils conservent 100% de leur salaire en travaillant au 4/5ème   avec pour bénéfice une réduction de leur charge mentale. 

      Mais restons humbles.  Cela ne suffit pas.  

      C’est pourquoi en 2025, le cabinet a aussi fait le choix de privilégier une démarche proactive de prévention collective en déployant un programme de sensibilisation pour tous et de renforcer le soutien individuel pour aider chacune et chacun à détecter tout signe de vulnérabilité ou de détresse psychologique. KPMG multiplie les initiatives pour prévenir et gérer les situations individuelles et renforcer la résilience collective  :

      • Sensibilisation

        Multiples conférences sur la santé mentale pour toutes et tous lors de la Semaine de la Qualité de Vie au Travail et la SEEPH, complétée par un guide pratique et des communications régulières.

      • Soutien individuel

        En plus des 2 lignes d’accompagnement psychologique, le cabinet offre l’accès à deux applications dédiées au bien-être physique et mental. L’une permet d’accéder à des services avec un abondement de près de 50% par KPMG et l’autre, 100% gratuite, propose un accompagnement global — sport, nutrition, bien-être mental — avec des contenus personnalisés, des programmes, des défis et des récompenses pour aider à adopter un mode de vie plus sain.

      • Dispositif aidant

        Innovation sociale du cabinet en 2025. Les collaborateurs aidants bénéficient de 30 jours de congés exceptionnels, rémunérés à 100 %, durant une année. Ils ont aussi accès à un « Care Manager » pour faciliter toutes leurs démarches administratives relatives à la situation d’aidance et recevoir un soutien psychologique.

      • Dispositif handicap

        Parce que nous savons combien un handicap peut avoir un impact sur la santé mentale, le cabinet offre notamment 5 jours de congés supplémentaires pour les personnes ayant une RQTH (reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé) et un aménagement de poste.

      • Organisation de la Fresque de la Santé Mentale dans les communautés KPMG qui le souhaitent

      Et l’IA ? Peut-elle réduire la charge mentale ou créer de nouvelles formes de pression ? 

      Chez KPMG, nous sommes convaincus par l’hybridation des intelligences. Nous acculturons 100% de nos talents pour un usage raisonnée de l’IA et non comme un outil de surproduction. Nous voyons tous les jours dans notre quotidien la puissance de cet outil mais en aucun cas il ne peut se substituer à l’intelligence humaine. 

      Même si j ’entends et comprends l’anxiété que peut générer l’IA - Mon boulot existera-t-il encore demain ? Ai-je la capacité à maîtriser ce nouveau langage numérique ? -  l’IA reste un super assistant au service de nos collaborateurs. Cette technologie permet avant tout d’augmenter notre performance, de se concentrer sur des taches à forte valeur ajoutée et de revisiter nos modes de collaboration.  

      Nos métiers d’auditeurs, consultants, avocats restent des métiers de services, profondément humains. Notre volonté est de nous appuyer sur toutes les technologies, dont l’IA, pour faire grandir nos talents dans un cadre de confiance.

      Tag : Santé

      Auteur :

      Leslie Dehant

      Directrice des Ressources Humaines et de l'Expérience Talents, Membre du Comité Exécutif

      KPMG en France

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