Innover à dessein : La voie de la transformation technologique

Heureusement, un certain optimisme règne quant à la possibilité d’atteindre les objectifs d’entreprise au moyen de la technologie existante. En fait, 60 % des répondants canadiens ont indiqué que leur pile technologique actuelle peut alimenter la croissance de leur organisation. Ce résultat est positif, mais moins que le résultat à l’échelle mondiale, qui est de 73 %. En revanche, les Canadiens semblent plus confiants que leurs homologues étrangers en ce qui concerne l’investissement dans les nouvelles technologies (43 % contre 35 %).

Dans le cadre de l’étude de l’an dernier, 44 % des répondants à l’échelle mondiale ont mentionné un manque de personnel compétent dans le domaine technologique pour occuper les postes clés comme étant leur principal obstacle à l’adoption des technologies numériques. Bien que la pénurie de main-d’œuvre et les lacunes en matière de compétences posent toujours problème, d’autres enjeux comme le manque de gouvernance et de coordination dans les initiatives de transformation, les inquiétudes concernant la cybersécurité et la protection de l’information ainsi que l’augmentation des coûts sont devenus plus préoccupants.

En ce qui concerne les objectifs de transformation, la satisfaction de la clientèle demeure une priorité, mais n’est plus le principal moteur des initiatives de transformation telles qu’elles ont été mises en évidence dans le sondage de l’an dernier. Au contraire, les entreprises canadiennes sont amenées à investir là où leurs homologues les plus influents du marché investissent.

Dans le climat économique actuel, avec les pressions inflationnistes et les risques de récession qui s’annoncent, on s’efforce davantage de créer des économies et d’optimiser les activités existantes. L’intelligence artificielle générative (IA générative), qui n’a pas été un facteur dans les résultats de l’année dernière, est apparue comme une nouvelle technologie qui a un potentiel important pour changer la façon dont les entreprises fonctionnent, mais qui présente certains risques.

Nous voyons également les entreprises canadiennes explorer comment la technologie habilitante pourrait les aider à atteindre des objectifs dans des domaines précis, particulièrement ceux qui ont trait à l’accroissement des engagements en matière d’environnement, de société et de gouvernance (ESG). Cependant, il semble y avoir un manque général de maturité technologique dans de nombreuses organisations canadiennes et une aversion pour le risque dans l’approche relative à la mise en œuvre et à l’utilisation de ces nouvelles technologies.