Les changements climatiques menacent la sécurité et le bien-être des résidents du Canada qui vivent des conditions météorologiques extrêmes plus fréquentes et intenses, comme des feux de forêt, des inondations et des dômes de chaleur. Les conditions météorologiques extrêmes, exacerbées par les changements climatiques, devraient coûter au Canada 25 milliards de dollars l’an prochain, ce qui représente la moitié de la croissance prévue du PIB pour 2025.1 De même, un récent sondage de KPMG mené auprès de 350 chefs d’entreprise canadiens a révélé que 92 % d’entre eux craignent que les événements météorologiques extrêmes survenus au cours de la dernière année soient la nouvelle normalité et que leur entreprise soit touchée par un événement lié au climat cette année.2
Les événements météorologiques extrêmes causent non seulement des dommages physiques et économiques, mais aussi des répercussions sociales importantes sur les collectivités touchées, comme des déplacements, des problèmes de santé, de la détresse mentale et la perte de moyens de subsistance. Certains groupes, comme les communautés autochtones, les ménages à faible revenu, les aînés et les nouveaux arrivants, sont plus vulnérables à ces répercussions en raison des iniquités et des obstacles existants. Par exemple, les communautés autochtones et des Premières nations sont le théâtre de 42 % des opérations d’évacuation à cause des incendies de forêt.3 Une étude révèle d’ailleurs qu’entre 2011 et 2018, les décès liés aux incendies étaient cinq fois plus susceptibles de se produire chez les Autochtones que chez les non-Autochtones.4 Aussi, les adultes âgés de plus de 65 ans résidant dans les plus grandes villes canadiennes sont plus exposés que la moyenne à un risque de décès lié aux vagues de chaleur.5
Selon un rapport de KPMG International, de Standard Chartered et des Nations Unies, pour chaque tranche de 1 $ investie dans les efforts d’adaptation climatique, un avantage économique de 12 $ peut être généré.6 Pour renforcer la résilience face aux catastrophes provoquées par les changements climatiques, les organisations du secteur public doivent adopter des stratégies proactives et équitables qui répondent aux besoins et aux perspectives des communautés les plus vulnérables.
Cela implique une évaluation complète des risques et des impacts des catastrophes climatiques, en ayant en tête que les répercussions vont au-delà de l’environnement physique et qu’elles affectent également la subsistance économique et sociale. Pour évaluer ces risques et réduire proactivement leurs impacts, il faut mettre en place un objectif d’équité sociale, adopter auprès des parties prenantes une approche fondée sur la confiance pour comprendre leurs besoins uniques, élaborer et mettre en œuvre des solutions personnalisées, ainsi que surveiller et évaluer les résultats.
Les récents feux de forêt ont eu un impact important sur l’économie et la population canadiennes
Les feux de forêt causent des dommages physiques, économiques et sociaux aux gens et aux communautés
Les feux de forêt, exacerbés par les changements climatiques, peuvent détruire les maisons, les infrastructures, les entreprises et les services publics, forçant ainsi les gens à évacuer leurs maisons, ce qui perturbe leur mode de vie et nuit à leur santé et à leur bien-être. En 2023, la ville de West Kelowna a subi l’un des feux de forêt qui s’est propagé le plus rapidement de l’histoire de la Colombie-Britannique, causant des dommages matériels d’une valeur de 480 millions de dollars.7 De même, en juin 2023, les coûts des soins de santé liés à la fumée des feux de forêt en Ontario ont été estimés à 1,28 milliard de dollars, les coûts de soins de santé totalisant 467 millions de dollars, et ce, à Ottawa seulement.8 En 2023, 185 000 personnes ont été forcées de quitter leur maison, marquant le plus grand nombre de déplacements en raison de feux de forêt au Canada, depuis que les premiers records ont été enregistrés en 2008.9
Les feux de forêt entraînent également des répercussions élargies et à long terme qui vont au-delà de la trajectoire du feu
Les possibilités d’emploi peuvent diminuer dans les régions touchées, ce qui entraîne une augmentation des taux de chômage. Les économies locales, en particulier celles qui dépendent du tourisme ou de la foresterie, font également face à un chemin lent et ardu vers la reprise de leurs activités. Par exemple, les feux de forêt dans une région peuvent entraîner une diminution de l’approvisionnement en bois d’œuvre, comme la réduction de 20 % de la production de bois d’œuvre observée au Canada pendant la saison des feux de forêt de 2023.10 Lorsque l’approvisionnement en bois est limité, cela entraîne des conséquences sur les marchés locaux (augmentation des prix et diminution des revenus), mais aussi sur la capacité du Canada à exporter son bois.11
En plus de leurs répercussions économiques, les feux de forêt entraînent des conséquences sur les modèles de migration locaux. Un récent sondage a révélé que plus du tiers des propriétaires de maison canadiens prennent en considération les catastrophes et les risques provoqués par les changements climatiques lorsqu’ils achètent une propriété. Il s’agit d’une préoccupation particulièrement croissante chez les jeunes acheteurs de maison, qui sont beaucoup plus susceptibles (soixante-quatre pour cent) de prendre en compte les risques liés au climat dans leurs décisions d’achat.12
Les impacts des feux de forêt sont ressentis par tous, mais peuvent affecter de façon disproportionnée les groupes vulnérables et intensifier les iniquités sociales
- Les communautés autochtones sont fortement exposées aux feux de forêt, soixante à soixante-dix pour cent.13,14 des réserves étant situées dans des zones à risque élevé, dans l’interface entre les zones urbaines et rurales. Les risques auxquels elles sont confrontées comprennent une augmentation des déplacements, des troubles respiratoires et physiques causés par la fumée, ainsi que des problèmes découlant de la destruction de terres (territoires de chasse et sites sacrés) par des feux de forêt, y compris la perte de sources de nourriture, de pratiques culturelles et de patrimoine.
- Les ménages à faible revenu peuvent avoir de la difficulté à investir dans l’ignifugation ou à accéder aux ressources nécessaires pendant les évacuations.15 Ces ménages peuvent également faire face à une période de reprise économique plus difficile lorsque leurs maisons sont détruites, dans lesquelles la plupart de leurs biens et de leurs objets de valeur sont susceptibles de se trouver, ce qui leur impose le fardeau de remplacer ou de récupérer la valeur de leurs biens perdus.
- Les nouveaux arrivants au Canada peuvent faire face à d’autres défis en raison du manque d’assurance-maladie et de barrières linguistiques qui pourraient les empêcher de recevoir rapidement des renseignements sur l’évacuation en cas de feu de forêt.16 Les nouveaux arrivants peuvent aussi être moins conscients des risques de feux de forêt dans les collectivités canadiennes, ce qui réduit leur capacité de se préparer adéquatement.
- Les personnes âgées sont souvent plus susceptibles de subir les effets négatifs de la fumée de feu de forêt sur leur santé et de rencontrer des difficultés supplémentaires lors des évacuations en raison de leur mobilité limitée, de leur état de santé et de l’isolement social.17
Les inondations sont les catastrophes climatiques les plus coûteuses au Canada à ce jour, les dommages annuels s’élevant à 1 milliard de dollars
Les inondations causent des dommages physiques, économiques et sociaux
Les inondations n’affectent pas seulement les bâtiments, les infrastructures, l’électricité, l’eau et les réseaux de communication. Elles entraînent aussi des répercussions en aval sur l’économie et les entreprises locales. Ces dernières peuvent être obligées de cesser leurs activités en raison de dommages structurels ou de dommages aux routes et aux chemins de fer, ce qui a un impact sur leur chaîne d’approvisionnement. L’été dernier, la Nouvelle-Écosse a été frappée par les pluies les plus abondantes qu’elle ait connues en plus de 50 ans, pluies qui ont provoqué des inondations dévastatrices dans plusieurs régions. Des routes ont été emportées et plus de 80 000 résidents ont été privés d’électricité.18 Depuis la dernière décennie, chaque événement d’inondation a entraîné des pertes assurées d’environ 30 millions de dollars en moyenne, le total des sinistres assurés annuels s’élevant à 800 millions de dollars.19 Ce nombre devrait augmenter à mesure que les pluies abondantes, les tempêtes extrêmes et la fonte des calottes glaciaires polaires deviennent plus fréquentes, ce qui provoquera davantage d’inondations au Canada au cours des 30 à 60 prochaines années.20, 21
Les impacts à long terme des inondations
Les inondations posent des risques à long terme pour la santé des collectivités touchées, car les eaux de crue peuvent être contaminées par les eaux usées et d’autres matières dangereuses, ce qui augmente le risque de maladies liées à l’eau.22 Les eaux de crue sont également un terrain fertile pour les moustiques porteurs de maladies. La qualité de l’air intérieur est une préoccupation majeure dans les bâtiments touchés, qui restent humides et propices à la multiplication des moisissures et des bactéries, causant des maladies et des hospitalisations accrues.
Les inondations ont plus d’impact sur certaines populations que d’autres
En plus des difficultés communes découlant des problèmes auxquels sont confrontés les gens tels que l’isolement social, le manque d’assurance, l’accès aux services d’urgence et les déplacements répétés :
- Les personnes âgées peuvent faire face à des problèmes de santé et de mobilité pendant et après les inondations.
- Les ménages à faible revenu et monoparentaux peuvent manquer de soutien social et financier pour faire face aux inondations.23
- Les communautés autochtones sont souvent exposées à des risques élevés et répétés d’inondation, et peuvent subir des déplacements et de l’insécurité alimentaire, souffrir de problèmes de santé mentale et manquer de ressources et de financement.24 Par exemple, en raison d’une pénurie de logements convenables, bon nombre des résidents de la Première Nation Peguis touchés par les inondations en 2014, 2017 et 2022 sont toujours délogés et incapables de retourner à leur domicile.25
Les dômes de chaleur font plus de dommages que simplement augmenter la demande et les coûts en énergie
Le Canada se réchauffe à un rythme deux fois plus rapide que le taux mondial
En 2021, la province de la Colombie-Britannique a vécu ce qui s’est révélé être un dôme de chaleur qui n’arrive qu’une seule fois dans un millénaire, atteignant 49,6 °C dans certaines régions (la température la plus élevée jamais enregistrée au Canada) et fauchant la vie de 619 résidents sur environ une semaine. Si la planète se réchauffe de 2 °C, on estime qu’un tel événement se produira environ une fois tous les 5 à 10 ans.26
L’impact économique des dômes de chaleur
Les dômes de chaleur peuvent exacerber l’effet des îlots de chaleur urbains, ce qui rend les zones centrales et intérieures des villes plus chaudes que les zones environnantes en raison de l’absence d’espaces verts, de la présence de surfaces absorbantes de chaleur et de la chaleur générée par les véhicules.27 Cela peut réduire le confort et le bien-être des citadins et augmenter le besoin de climatisation et de ventilation. Par exemple, plus de 75 % des 25 pics de consommation électrique quotidiens les plus élevés de BC Hydro ont été observés pendant le dôme de chaleur de 2021.28
Les dômes de chaleur peuvent également nuire à la productivité et à la sécurité des travailleurs, particulièrement ceux qui travaillent à l’extérieur ou dans des environnements non climatisés, comme les agriculteurs et les travailleurs de la construction. Les sans-abri sont aussi touchés. Ces dômes peuvent également exposer les travailleurs à des violations potentielles des droits du travail, comme une protection, une rémunération ou des pauses inadéquates. L’accès à la climatisation pendant les vagues de chaleur extrêmes est une question de droits de la personne, et les secteurs public et privé ont la responsabilité d’assurer le bien-être de leurs travailleurs et clients.29
Les iniquités sociales exacerbées par les dômes de chaleur
La chaleur extrême peut causer des répercussions sur la santé pour toute personne qui y est exposée, notamment des coups de chaleur, la déshydratation et d’autres complications, entraînant ainsi une demande accrue pour les services d’urgence et de santé, ce qui peut surcharger le système et la main-d’œuvre. Les dômes de chaleur peuvent également intensifier les iniquités existantes, créant un besoin urgent de stratégies de résilience climatique qui abordent les risques sociaux pour les personnes les plus vulnérables à leurs impacts, notamment les personnes âgées, les personnes ayant un handicap physique, les femmes enceintes, les personnes souffrant de troubles de santé mentale et les personnes à faible revenu.
Prochaines étapes
Pour renforcer la résilience climatique et réduire au minimum les impacts potentiels, les organisations doivent adopter une approche globale et personnalisée afin de comprendre les risques, les impacts et les solutions possibles pertinents. Ce faisant, elles peuvent limiter leur exposition aux risques liés au climat et renforcer leur résilience. Cette approche non cloisonnée accroît la capacité d’élaborer des stratégies efficaces en matière d’infrastructure et de planification communautaire qui tiennent compte simultanément de multiples risques climatiques et impacts à long terme.
Facteurs à prendre en considération par les équipes de direction
- À quel point évaluez-vous de façon exhaustive vos risques climatiques et sociaux pour comprendre les répercussions potentielles sur vos activités et votre rendement financier?
- Avez-vous envisagé les conséquences des changements climatiques sur vos principales parties prenantes, dont vos employés, votre chaîne d’approvisionnement, vos clients et la communauté en général?
- Quels facteurs sociaux prenez-vous en compte dans votre plan de résilience climatique (ex., cadres d’équité sociale et outils d’évaluation d’impact, principes de conception conjointe, cadres de renforcement des capacités des communautés, structures de reddition de comptes, etc.)?
- Comment établissez-vous un climat de confiance avec les communautés et les parties prenantes les plus touchées par les catastrophes climatiques pour faciliter la communication et la cocréation de solutions?
Comment KPMG peut aider
Nos professionnels en matière de durabilité environnementale et sociale peuvent aider les organisations à n’importe quelle étape de leur parcours en matière de résilience et de risques climatiques, qu’il s’agisse d’une évaluation exhaustive des risques et des répercussions, de la planification des mesures de résilience et d’adaptation, de l’élaboration de l’analyse de rentabilité et de l’exécution d’initiatives efficaces en matière de mesures climatiques. Ils aident les organisations à établir un lien de confiance avec les principales parties prenantes, y compris les collectivités qu’elles servent, en facilitant la cocréation de solutions et en fournissant des ressources et un soutien ciblés.
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- « L’économie canadienne déjà mise à mal par les changements climatiques : les ménages sont les principales victimes », L’institut Climatique du Canada, 28 septembre 2022.
- « Les entreprises canadiennes craignent l’incidence météo sur les profits, KPMG », KPMG au Canada, 16 juillet 2024.
- « Le Plan d’action pour l’adaptation du Gouvernement du Canada », Gouvernement du Canada, 2024.
- « Les circonstances entourant les décès liés aux incendies chez les populations autochtones au Canada, 2011 à 2020 », Eduful, J., Centre de données sur la santé de la population, Statistique Canada, 19 juillet 2024.
- « Les répercussions des événements de chaleur extrême sur la mortalité dont les causes sont d’origine non accidentelle, cardiovasculaire et respiratoire : une analyse de 12 villes canadiennes, de 2000 à 2020 », Statistique Canada, 19 juin 2024.
- « Mobilising capital for adaptation and resilience », Standard Chartered, KPMG International et les Nations Unies, 11 avril 2024.
- « Photo d’un secteur de West Kelowna touché par les feux de forêt dans le top 100 du Time de 2023 », Carey, Charlie, Vancouver City News, 7 décembre 2023.
- « Les forêts brûlent et on flambe des milliards en coûts de soins de santé », Sawyer, Dave et Welburn, Colin, L’Institut climatique du Canada, 26 juin 2023.
- « Global Report on Internal Displacement 2024 », Internal Displacement Centre, 2024.
- « Le Canada doit se préparer à un futur en proie aux flammes. Que peut y faire le secteur de la foresterie? », Lindsay, Kate et Pelai, Ricardo, L’Institut climatique du Canada, 31 janvier 2024.
- « Canada’s Dwindling Lumber Supply Can’t Cover US Demand », Resourcewise, 20 octobre 2023.
- « Two thirds of young homeowners in Canada considered weather-related climate risks when buying a home: survey », Khan, Shaistha, Rates, 29 juin 2023.
- « Evacuating First Nations during Wildfires in Canada », McGee, Tara, Fire Safety Journal, 2021.
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