L’IA Générative (IAG) est au cœur des préoccupations des dirigeants, qui y voient un levier stratégique majeur d’innovation et d’optimisation de la performance de l’entreprise. Pourtant, son adoption à grande échelle reste encore limitée en raison des nombreux défis à relever. Dans ce contexte de mutation profonde, la supervision exercée par les conseils d’administration est clé, mais des divergences de perception et de pratiques apparaissent entre la France et les États-Unis.
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L’essor rapide des usages de l’IAG impose au conseil d’administration d’examiner la prise en compte de l’IAG dans la stratégie de l’entreprise, d’évaluer les risques et opportunités associés et de s’assurer de la conformité aux récentes règlementations. Comment adopter un déploiement responsable de l’IAG ? Quelle gouvernance opérationnelle de l’IAG mettre en place ? Quels indicateurs de performance retenir ? Autant de questions clés sur la table des conseils d’administration.
Des enseignements intéressants ressortent de l’enquête internationale menée auprès des conseils d’administration, à la fois sur la perception des enjeux de l’IAG et sur les pratiques de supervision qui se mettent en place.
Les administrateurs identifient des enjeux majeurs liés aux usages de l’IAG tels que la propriété intellectuelle, la protection des données, la sécurité numérique, le risque de désinformation, mais aussi l’impact sur l’emploi.
Ce périmètre très large des enjeux liés aux usages de l’IAG nécessite de mobiliser de nombreuses fonctions de l’entreprise et de mettre en place un nouveau mode d’interactions avec les conseils d’administration.
La supervision de l’IAG est assurée en majorité par le conseil d’administration dans son ensemble, mais dans une proportion plus faible en France qu’aux Etats-Unis.
Les comités d’audit jouent un rôle important dans la supervision des enjeux liés à l’IAG, tant en France qu’aux États-Unis. Mais les conseils américains se distinguent par l’existence plus fréquente d’un « comité technologique ».
Bien que de nombreux conseils possèdent une expertise technologique « générale », peu disposent en revanche de compétences spécifiques en matière d’IAG.
Pour monter en compétence sur l’IAG, les administrateurs s’appuient majoritairement sur les formations proposées par l’entreprise ou recourent aux services d’experts externes. Toutefois, et notamment aux Etats-Unis, ils soulignent également la nécessité de s’autoformer sur ce thème.
L’IA Générative est perçue comme un levier de transformation puissant pour les entreprises, mais pour les administrateurs, son adoption à grande échelle soulève encore de nombreux défis.
Dans ce contexte disruptif, les conseils d’administration doivent monter en compétence et adapter leur gouvernance. Une supervision proactive et structurée de l’IA Générative est aujourd’hui essentielle pour identifier les opportunités et limiter les risques opérationnels, juridiques et éthiques.
L’enjeu est clair : pouvoir exploiter pleinement ce potentiel au bénéfice de l’entreprise !
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