L'essentiel
Derrière les avancées technologiques portées par l’IA, les datas ou le métavers, l’enjeu devient la révolution des intelligences, avec la pleine convergence des intelligences numérique, humaine et écologique. Cette révolution suppose de reprendre la main pour mettre en œuvre ces avancées technologiques dans un cadre plus partagé et plus responsable.
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Reprendre la main
David Guetta qui joue sur scène de la musique composée par ChatGPT, des crash-tests de voitures entièrement réalisés par jumeaux numériques, des supermarchés au Brésil qui testent les caisses à reconnaissance faciale où le client sourit pour payer ! Dans tous les secteurs, les technologies recomposent nos environnements et bouleversent nos usages. Avec des modèles d’efficience inégalés à la clé. Avec, aussi, la crainte de perdre la main face aux biais et manques de transparence de ces algorithmes.
Les organisations ont aujourd’hui les rênes de cette révolution numérique et la capacité d’en faire un fantastique levier d’entrée dans l’Anthropocène, plutôt qu’une course à l’artificialisation.
En matière de data, travailler sur la confiance devient stratégique
Inspiration
#Marché-Local
Avec l’IA, l’IGN met la France à l’heure de l’Anthropocène
Pour mieux mesurer l’impact de l’homme sur son environnement (érosion des sols, asséchement des cours d’eau, etc.), l’IGN engage un travail de cartographie de la France de l’Anthropocène. À charge pour lui d’agréger un nombre grandissant de données liées aux territoires. C’est pourquoi l’institut s’est doté d’une feuille de route d’IA intégrant la mise en place de “géocommuns” de données géographiques partagées, afin de réaliser des cartes détaillées de l’occupation et de l’artificialisation des sols, dont de premiers modèles sont à l’œuvre dans le Gers.
Nous avons besoin de technolucidité.
Notre désir de puissance à l’égard de l’IA m’inquiète.
