Entreprises en hyper croissance : le défi de l’écosystème entrepreneurial

Entreprises en hyper croissance

Pour la 1ère année, KPMG publie une étude exclusive sur les enjeux des entreprises en hyper croissance en France.

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La culture d’entreprise est le 1er levier de croissance interne pour 40 % des dirigeants.

Parmi les deux principaux leviers de croissance de leur entreprise, les dirigeants français citent le dynamisme du secteur d’activité (45 %), la culture d’entreprise et l’état d’esprit des collaborateurs (40 %), devant les innovations Produits (29 %) et l’internationalisation de leur activité (22 %).Pour stimuler la croissance de leur entreprise, ils privilégient la croissance organique (90 %), la croissance avec priorité de rentabilité (81 %), la concentration sur le cœur de métier de l’entreprise (76 %) et l’autofinancement (67 %). Un dirigeant sur trois n’a pas eu recours à un financement externe au cours des deux dernières années.« Aujourd’hui, l’heure n’est plus à la démonstration de la capacité de la France à faire émerger un écosystème entrepreneurial innovant et dynamique. L’enjeu consiste désormais à mettre cet écosystème à l’échelle et de l’aider à grandir et à se développer. Ce n’est pas l’innovation qui est la plus importante, mais le fait que toute l’entreprise soit culturellement orientée vers la croissance, et que cette culture d’entreprise soit impulsée par le fondateur, par le biais de sa vision, son ambition, sa capacité à la répercuter au sein de son organisation et à la faire évoluer dans le temps. En phase de croissance, il ne suffit pas d’être capable de croître, mais aussi de lutter contre les déséquilibres pour affronter l’hyper-fragilité qui va de pair avec l’hyper croissance » analyse François Bloch, Directeur Général de KPMG.

Près de 6 entreprises sur 10 considèrent la gestion des talents comme le principal défi à relever en phase de croissance

71 % des dirigeants déclarent avoir rencontré au moins une difficulté lors de la phase d’hyper croissance de leur entreprise. Parmi eux, 57 % citent le recrutement comme principal obstacle sur le chemin de la transformation de l’entreprise en phase de forte croissance, devant la gestion de trésorerie et la gouvernance interne.10% des dirigeants vont jusqu’à dire que les difficultés en termes de gestion de trésorerie et du besoin en fonds de roulement ont mis en danger la pérennité financière de leur entreprise. Pour pérenniser la croissance les dirigeants citent 3 mesures RH prioritaires : gestion des talents et des carrières (73 %), le bien-être au travail (36 %), les initiatives d’entrepreneuriat (29 %).

La R&D (37 %), le pilotage de la performance (35 %) et l’internationalisation (27 %) en tête des investissements pour maintenir la croissance

82% des dirigeants estiment que la croissance de leur chiffre d’affaires va se poursuivre ou s’accélérer. Pour maintenir le rythme de croissance sur les deux prochaines années, ils misent en priorité sur la transformation des fonctions marketing (38 %), production (35 %) et innovation (30 %). Corollaire de cet effort de transformation des fonctions « produits », les dirigeants envisagent d’investir en priorité dans l’outil de production et la R&D (37 %), le pilotage de la performance et du contrôle de gestion (35 %) et l’internationalisation (27 %).En cas de renforcement de leur activité à l’étranger, plus de la moitié d’entre eux considèrent l’Europe comme zone géographique prioritaire, devant l’Amérique du Nord, l’Inde et l’Asie du Sud Est. Pour 6 dirigeants sur 10, l’intégration de l’impact des deep tech est jugée prioritaire, devant l’accélération de la dématérialisation (23 %). Un tiers des entreprises envisage d’investir dans la mise en place d’outils RPA (automatisation des processus robotiques).

Pour maintenir la croissance, 40 % des dirigeants anticipent une évolution de leurs équipes d’encadrement et de la gouvernance

40 % des dirigeants anticipent l’évolution de leurs organes de gouvernance et le renforcement de leur équipe dirigeante. Dans ce dernier cas, 52 % envisagent de recourir ponctuellement à des experts externes. Seuls 2 dirigeants sur 10 feraient le choix d’un nouveau type de gouvernance comme des comités d’experts (20 %) ou d’un recrutement de nouveaux dirigeants (18 %).Pour Georges Gambarini, responsable du marché des entreprises de croissance chez KPMG : « Etre en hyper croissance, c’est accepter que ce qui a permis la croissance d’hier n’est pas ce qui permettra la croissance de demain. Pour le dirigeant, c’est donc adapter son organisation et ses hommes clefs pour activer les leviers et maintenir la culture de l’entreprise. Résoudre l’équation de la croissance est nécessaire pour la pérennité de notre écosystème start-up et pour la croissance française d’une façon générale. L’essentiel n’est pas tant de produire de plus en plus de licornes que de permettre à chaque entreprise de se mettre dans un état d’esprit de croissance afin de tirer le maximum de son projet, de ses hommes et de son marché. »

Méthodologie

─ L’étude dresse un état des lieux en France des pratiques, enjeux et problématiques rencontrés par les dirigeants d’entreprise en forte croissance et hyper croissance (CA supérieur à 3 M€, et 20 % de croissance annuelle moyenne sur trois ans).─ Le rapport a été établi à partir des données collectées par l’IFOP en janvier 2018 auprès d’un échantillon représentatif de 100 dirigeants d’entreprises françaises indépendantes.

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