Un nouveau sondage de KPMG au Canada auprès des dirigeants de sociétés minières dévoile un secteur confronté à des exigences strictes de conformité et de réglementation, à des pressions relatives à des questions communautaire et environnementales et à des inquiétudes à l’accès quant au capital, à un moment où la transition mondiale vers l’énergie propre dépend d’un approvisionnement sûr et durable en minéraux critiques.

« Les perspectives de croissance sont bonnes, mais les risques et possibilités à venir pour le secteur minier n’ont jamais été aussi nombreux et variés, affirme Heather Cheeseman, associée et leader nationale, Mines de KPMG au Canada. Les dirigeants de sociétés minières s’entendent sur le fait que leur capacité à développer de nouvelles mines est un combat incessant presque désespéré. L’accès au capital n’est pas le seul obstacle. Les délais et les efforts d’obtention des permis s’étant très peu améliorés, la délivrance des permis reste un enjeu aussi important que jamais. »

L’Agence internationale de l’énergie a lancé un avertissement plus tôt cette année : à moins que des investissements additionnels soient réalisés dans des projets de nouvelles mines et de recyclage, entre autres, il y aura une pénurie de métaux et de minéraux critiques. Selon l’Agence, d’ici 2035, les réserves projetées de lithium ne répondront qu’à 50 % de la demande mondiale, et celles de cuivre, à seulement 70 %.

Le rapport indique que malgré les défis évidents de développement et d’exploitation de mines, près de 80 % des dirigeants de sociétés minières sont optimistes quant aux perspectives de croissance du secteur au cours des cinq prochaines années, une importante hausse par rapport au résultat de 62 % du dernier sondage mondial de KPMG en 2022.

« Le soutien du gouvernement du Canada pour l’exploration et le développement de mines de minéraux critiques fait probablement augmenter la confiance des dirigeants de sociétés minières canadiennes, mais sa position de plus en plus protectionniste en matière de prise de contrôle par des intérêts étrangers entraîne une réaction mitigée, déclare Katherine Wetmore, associée et leader de la RGT, Mines de KPMG au Canada. Toutefois, même si le portrait global trace la confiance, en réalité, les sociétés minières font face à de nombreux enjeux variés, les deux principaux risques étant les relations avec les communautés et l’acceptabilité sociale, ainsi que le risque sur marchandise. »

Le rapport mentionne que les relations avec les communautés et l’acceptabilité sociale sont d’importants risques d’exploitation à court et à long terme. L’accès au capital, le risque lié à la délivrance des permis et l’incertitude géopolitique complètent la liste des cinq principaux risques.

Selon le rapport, près de la moitié (46 %) des dirigeants de sociétés minières affirment que les fusions-acquisitions (F&A) sont des stratégies de croissance cruciales, mais qu’ils cherchent de plus en plus à établir des alliances stratégiques, des coentreprises et des partenariats pour tirer profit des nouvelles technologies, des méthodes de travail innovantes et des compétences d’experts.

« L’accent que met le secteur sur l’obtention de ressources pour les technologies et l’énergie renouvelable devrait favoriser la poursuite des F&A dans un avenir proche, déclare Mme Wetmore. En effet, le cuivre et le lithium ont compté pour plus de 70 % des transactions de minéraux critiques par volume à l’exercice précédent. »

Le rapport se base sur un sondage auprès de 100 dirigeants de sociétés minières de partout dans le monde (principalement du Canada), notamment des exploitants miniers, des sociétés d’exploration et de développement, des fournisseurs de services miniers et des sociétés de financement minier dont la capitalisation du marché varie de 100 M$ à plus de 10 G$.

Quelques constatations à retenir :

  • 79 % des dirigeants de sociétés minières sont optimistes quant aux perspectives de croissance du secteur au cours des cinq prochaines années
  • 90 % d’entre eux sont d’accord que le secteur et les gouvernements doivent collaborer plus étroitement afin d’harmoniser et de rationaliser les processus d’obtention des permis
  • 78 % des personnes sondées croient que le risque d’exploitation dans les pays étrangers est à la hausse, ce qui souligne encore plus l’importance de la collaboration au sein du secteur et avec l’ensemble des entités gouvernementales
  • 61 % des répondants s’entendent sur le fait que les initiatives environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) sont principalement motivées par les obligations réglementaires, juridiques, contractuelles ou de conformité plutôt que par la réponse aux principales attentes des parties prenantes et le renforcement de la confiance
  • 53 % des participants affirment que leur organisation possède une stratégie ESG bien définie et les ressources nécessaires à sa concrétisation, et seulement 55 % des répondants croient que les risques ESG sont bien définis et compris en interne
  • Seulement 40 % des personnes sondées mentionnent que leur organisation s’est engagée officiellement à atteindre la carboneutralité pour les émissions de portées 1, 2 et 3 d’ici 2050 ou avant.

Pour obtenir d’autres perspectives, lisez le rapport Creuser plus loin : risques et occasions dans le secteur minier.

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