Selon un sondage récent sur la technologie mondiale réalisé par KPMG International, la majorité des plus grandes organisations du Canada mise sur les grandes technologies émergentes pour améliorer leurs produits et services, accroître leur agilité et leur efficacité opérationnelles, défendre leur part de marché et décrocher de nouveaux contrats.

Au cours des deux prochaines années, presque tous les chefs de file de la technologie (95 %) sondés dans les organismes des secteurs privé et public au Canada prévoient investir dans Web3, la troisième version d'Internet, selon les constatations du sondage. Environ 70 % prévoient investir dans la technologie sans fil de cinquième génération (5G) et l'informatique périphérique, 67 % prévoient tirer parti de l'informatique quantique et plus de la moitié (54 %) prévoient investir dans le métavers au cours de la même période. Plus de six leaders sur dix prévoient investir dans les technologies de réalité virtuelle et de réalité augmentée.

Les constatations soutiennent les résultats des études présentés dans le rapport Perspective des chefs de la direction de KPMG, dans lequel les chefs de la direction canadiens ont classé les technologies émergentes ou perturbatrices au deuxième rang des risques pour la croissance de l'entreprise au cours des trois prochaines années, derrière les préoccupations liées à la réglementation.

« La course à la transformation est lancée », affirme Sanjay Pathak, Associé et leader national, stratégie technologique et transformation numérique, KPMG au Canada. « À cette époque où les chefs de file du numérique doivent composer avec la hausse des coûts, une possible récession et une crise mondiale des talents, ils misent sur les technologies émergentes pour renforcer la résilience de leurs activités, tirer parti des données et des analyses pour améliorer la prise de décisions et stimuler la croissance.

« Bien qu'un investissement dans l'innovation puisse sembler contraire à la logique alors que se pointe à l'horizon un grave ralentissement économique, ces technologies sont des facteurs de changement et permettront de séparer les chefs de file du numérique des retardataires », dit-il. « Nous constatons de plus en plus que les chefs de file du numérique maîtrisent les technologies nouvelles et émergentes, et ces nouvelles avancées transformeront le milieu des affaires au cours des prochaines années. Mais comme pour tout changement transformateur, la technologie n'est que le catalyseur. Un tel changement doit concorder avec l'objectif et la stratégie de l'entreprise, et les risques doivent également être soigneusement évalués, recensés et atténués. »

Investissements prévus dans la technologie

 
  5G Informatique périphérique Informatique quantique Informatique quantique Web3* Métavers*
  Canada Mondial Canada Mondial Canada Mondial Canada Mondial Canada Mondial Canada Mondial
A déjà investi 4% 6% 6% 5% 4% 5% - - 2% 1% 1% 1%
Prévoit investir dans les six prochains mois / en évaluation 14% 8% 10% 9% 10% 8% 2% 1% - - - -
Prévoit investir dans six à douze mois 21% 24% 22% 23% 23% 24% 18% 19% 12% 16% 13% 12%
Prévoit investir dans un à deux ans 35% 33% 37% 34% 34% 35% 42% 41% 44% 43% 41% 43%
Prévoit investir dans trois à cinq ans 26% 29% 24% 28% 28% 27% 38% 38% 39% 37% 42% 40%

* Le pourcentage restant des répondants n'a pas l'intention d'investir ou d'explorer  davantage

La guerre des talents fait rage

Un plus grand nombre d'organisations canadiennes, par rapport à leurs pairs internationaux, ont indiqué qu'elles accusaient un retard dans la mise en œuvre de leurs stratégies de transformation numérique. Une moitié des chefs de file de la technologie au Canada (51 %) ont mentionné que leurs programmes avaient été retardés ou ralentis malgré le soutien et le financement des cadres supérieurs, comparativement à seulement 40 % à l'échelle internationale.

Ces données concordent avec les résultats d'études antérieures de KPMG qui ont révélé que nombre de programmes de ce genre avaient été mis en attente, ou étaient sur le point de l'être, l'entreprise préférant se préparer à une éventuelle récession à court terme, et aussi en raison de l'épuisement professionnel des employés et du manque de talents qualifiés.

Les chefs de file de la technologie ont également indiqué que la pénurie de talents était l'un des deux principaux obstacles qui freinent l'adoption de nouvelles technologies numériques au sein de leur entreprise. L'autre obstacle est l'aversion de leur organisation pour le risque ou la réticence à abandonner les procédures existantes.

« En période de ralentissement économique, les entreprises qui occupent la tête du peloton sont celles qui continuent d'investir dans les priorités d'affaires essentielles, élaborent des cas d'utilisation pour les technologies perturbatrices et encouragent l'acquisition des ensembles de compétences nécessaires », explique Kathy Penner, Associée et leader nationale, Technologie – Solutions d'entreprises, KPMG au Canada. Donc, lorsqu'il y a une reprise, elles sont en mesure de tirer le meilleur parti de ces investissements qui entraîneront une croissance solide. »

Tous les répondants au sondage ont reconnu que leurs efforts de transformation numérique avaient eu une incidence positive jusqu'à maintenant, se traduisant par l'augmentation des profits et du rendement.

Au cours des deux dernières années, un quart des répondants (26 % contre 38 % à l'échelle mondiale) a déclaré que les bénéfices ont augmenté de 6 à 10 % en raison de leur transformation. De plus, 19 % des entreprises (20 % à l'échelle mondiale) ont affiché une augmentation de 11 % ou plus de leur rentabilité, et pour plus de la moitié (54 % contre 42 % à l'échelle mondiale), les bénéfices ont augmenté de 1 % à 5 %.

« Désormais, les leaders effectuent une surveillance étroite de leurs investissements dans la technologie et le numérique, affirme Mme Penner. « La majorité d'entre eux doit en effet faire la preuve que le rendement du capital investi est positif et que les modèles de prestation sont évolutifs. »

Vous avez accès à d'autres commentaires sur l'infonuagique, la technologie d'entreprise et la cybersécurité dans Le rapport sur la technologie mondiale - Une perspective canadienne.

Au cours du deuxième trimestre de 2022, KPMG International a interrogé plus de 2 200 cadres supérieurs du secteur de la technologie dans certaines des plus grandes organisations mondiales réparties dans 15 pays, dont 125 au Canada. Près de la moitié (48 %) des répondants a son siège social aux États-Unis. Parmi les répondants canadiens, 17 % ont déclaré des revenus bruts annuels se situant entre 20 et 50 milliards de dollars américains; 10 % travaillent au sein d'organisations qui affichent des revenus bruts annuels entre 10 et 20 milliards de dollars américains; 26 % déclarent des revenus bruts annuels entre 5 et 10 milliards de dollars américains; et 42 % ont des revenus bruts annuels entre 1 et 5 milliards de dollars américains. Dans l'ensemble, 65 % des répondants canadiens travaillent dans des organisations comptant plus de 10 000 employés. Plus de la moitié (54 %) sont des sociétés ouvertes, 22 % sont des sociétés fermées et les 25 % restants sont des organismes gouvernementaux ou sans but lucratif.

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Caroline Van Hasselt
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