Avec le projet de loi C-5, la Loi visant à bâtir le Canada, notre pays envoie un message : nous sommes prêts à construire de façon responsable et à grande échelle, mais seulement en le faisant ensemble. Les responsables des grands projets doivent être prêts à agir rapidement et avec détermination, en investissant non seulement dans les matériaux, mais aussi dans les relations. La complexité est réelle, le calendrier est serré et les enjeux sont élevés. Grâce à une coordination au sein du gouvernement, de l’industrie, des communautés autochtones, des investisseurs, des entrepreneurs et de la population canadienne, nous pouvons transformer les obstacles en tremplins.

La confiance inhérente à une véritable collaboration est déterminante, mais l’établissement et le maintien de relations entre les secteurs exigent beaucoup de temps et de ressources. Si nous n’investissons pas dans ces partenariats, les avantages prévus dans le projet de loi C-5 pourraient demeurer hors de portée, et les projets ambitieux pourraient être retardés avant que leur potentiel ne soit réalisé.

Cela explique pourquoi la majorité des projets d’intérêt national sélectionnés sont bien avancés, présentent de bonnes caractéristiques économiques et nécessitent moins d’intervention continue de la part du gouvernement. Ces projets sont des indicateurs et des modèles de ce que l’on entend par « intérêt national » dans cette nouvelle ère, à savoir des moyens d’amorcer un nouvel élan. À l’avenir, nous nous attendons à ce que le niveau des défis à relever ne cesse d’augmenter, et avec cela viendra un besoin encore plus grand d’objectif commun - et d’engagement commun.

Tenants et aboutissants

Conçu pour éliminer les obstacles et accélérer l’approbation de projets ambitieux en matière d’infrastructure, de ressources et d’énergie partout au pays, le projet de loi C-5 est plus qu’une nouvelle loi - c’est une proposition audacieuse.

Alors que les organisations se tournent vers l’avenir, les avantages du projet de loi C-5 sont à la fois pratiques et considérables :

  • Il simplifie les processus d’approbation des grands projets, ce qui réduit les goulots d’étranglement administratifs et offre une plus grande prévisibilité aux promoteurs.
  • Il précise les échéanciers et les attentes, ce qui permet aux parties prenantes de planifier en toute confiance et d’affecter les ressources de façon plus efficiente.
  • Il encourage une mobilisation hâtive et significative des communautés autochtones et du public, favorisant ainsi la transparence et la confiance dès le départ.

Somme toute, le cadre du projet de loi C-5 encourage la collaboration, les partenariats et l’innovation, en veillant à ce que les projets aillent de l’avant en fonction d’un but commun. En conciliant des processus simplifiés et des normes environnementales et sociales rigoureuses, le projet de loi C-5 vise à assurer une croissance responsable et inclusive, dans la mesure où les promoteurs prennent l’initiative d’établir un rapprochement essentiel et de faire les investissements nécessaires pour accélérer la réalisation des projets.

Mais soyons clairs : le projet de loi C-5 n’est pas une baguette magique. Il ne garantit pas la réussite d’un projet et ne change rien à la nécessité d’une planification minutieuse, de la consultation des Autochtones, de la mobilisation du public ou du respect de normes environnementales rigoureuses. Il ne s’agit ni d’un « traitement de faveur » ni d’un substitut au travail acharné de recherche de consensus, à l’activité soutenue nécessaire pour maintenir les projets sur la liste des projets d’intérêt national ou à l’obligation d’agir avec intégrité. Il offre un cadre plus intelligent et plus efficace, qui met l’accent sur l’état de préparation, le partenariat et la vision.

Autrement dit, aussi prometteur que soit le projet de loi C-5, il comporte son lot de défis et d’écueils potentiels. Tout d’abord, la simplification des processus d’approbation, bien que prévue pour réduire les délais, risque de simplifier à l’excès les réalités de la mise en œuvre des grands projets.

En effet, l’ambition de la loi de clarifier les échéanciers et les attentes repose sur une coordination efficace - toute rupture de la communication entre les parties prenantes et les titulaires de droits pourrait entraîner de la confusion, des échéances non respectées ou des conflits pouvant faire dérailler l’avancement des projets, ce qui s’est déjà vu dans le passé. Après tout, le projet de loi C-5 n’est pas la première tentative de rationaliser les processus d’approbation au cours des deux dernières décennies, sans grand succès jusqu’ici.

De plus, l’exigence essentielle d’une participation hâtive et significative des communautés autochtones et du public comporte son propre lot de complexités. Si la consultation est envisagée comme une simple case à cocher plutôt que comme un véritable dialogue, la confiance peut s’éroder et l’opposition peut s’intensifier. Désigner un projet comme « d’intérêt national » pourrait par inadvertance reléguer au second plan les préoccupations locales. En outre, le risque demeure que la priorité accordée à l’opportunisme éclipse la planification minutieuse et l’établissement d’un consensus nécessaires à une croissance véritablement durable. Pour franchir la ligne d’arrivée, les projets auront avantage non seulement à satisfaire aux exigences en matière de consultation, mais aussi à intégrer les structures de propriété, les modèles de gouvernance et la mise en œuvre en partenariat avec les autochtones.

Bâtir l’avenir du Canada, ensemble

Les grands projets au Canada sont depuis longtemps assujettis à de multiples exigences réglementaires et à la nécessité d’obtenir et de maintenir l’acceptabilité sociale parmi diverses parties prenantes. Avec le projet de loi C-5, la nation est appelée à bâtir plus rapidement et plus efficacement, sans sacrifier ses responsabilités. Il faudra non seulement une vision, mais aussi une compréhension de tout ce qui est en jeu, c’est-à-dire comment unir des intérêts divergents, accélérer les échéanciers des projets et assurer un succès durable pour la population et la planète. KPMG peut vous aider à cet égard.

La mise en œuvre exige de la souplesse. Il est essentiel de parvenir à une harmonisation entre le gouvernement, l’industrie, les groupes autochtones et le grand public pour transformer les obstacles en possibilités de consensus et de progrès partagés. Des cadres d’investissement et de financement efficaces sont nécessaires pour donner aux projets la stabilité dont ils ont besoin pour avoir une incidence à long terme. En bref, les gouvernements peuvent éliminer les obstacles; il revient aux promoteurs d’orienter et de favoriser le progrès vers des résultats positifs.

Au bout du compte, bâtir une nation est une aventure, un parcours audacieux alimenté par des aspirations communes et le courage de travailler côte à côte. Alors que le projet de loi C-5 annonce une nouvelle ère d’efficacité et de possibilités pour notre pays, nous nous rappelons que nos plus grandes réalisations se produisent lorsque nous bâtissons des ponts – d’acier, de compréhension et d’espoir.

La Loi visant à bâtir le Canada nous donne une feuille de route; KPMG peut vous aider à tracer la voie.

Allons de l’avant, non pas en tant que parties prenantes distinctes, mais en tant que partenaires. Il importe moins de savoir par où commencer que d’être prêts à travailler ensemble pour mener à bien nos projets. Grâce aux bons partenaires et à un esprit d’unité, nous pouvons créer non seulement de nouvelles infrastructures, mais un avenir au Canada défini par le courage, la coopération et une force durable.

Ensemble, nous pouvons bâtir un Canada qui témoigne de ce qui est possible, si nous nous faisons confiance et faisons confiance aux autres.

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