J’aimerais pouvoir vous dire que cela finira par s’arrêter, mais je ne peux pas. Parce que ce n’est pas le cas.
Je parle bien sûr de la cybercriminalité. Si vous avez lu l’un de mes précédents billets, vous le savez probablement déjà. La cybersécurité, c’est mon métier. Mais je ne présume de rien. Et croyez-moi, ma confiance dans ce domaine n’est pas non plus une hypothèse. Elle repose entièrement sur les chiffres.
Voici les faits : entre 2018 et 2022, le nombre annuel total de cybercrimes déclarés par la police au Canada est passé de 33 893 à 74 073, selon Statistique Canada. Une fois ventilé entre les différentes provinces et certaines localités spécifiées, cela signifie que, dans la plupart des cas, la fréquence des attaques a doublé ou même davantage au cours de cette période et cela, sans compter tous les incidents non signalés.
Le dernier rapport Évaluation des cybermenaces nationales (2023-2024) résume bien la situation : « Au cours des deux dernières années, la cybersécurité est devenue l’une des principales préoccupations des Canadiens. Au Canada et à travers le monde, on parle d’incidents liés à des rançongiciels pratiquement tous les jours dans les actualités. Nos services essentiels sont perturbés, qu’il s’agisse d’hôpitaux, d’établissements d’enseignement, d’administrations municipales ou de fournisseurs de services publics. Nos données financières et nos renseignements personnels sont volés, vendus ou fuités en ligne. Nos espaces virtuels sont inondés de fausses informations et de discours incendiaires. »
Et cela n’est pas près de s’arrêter.
Voici le point le plus épineux : plus votre organisation traite avec le public – c’est-à-dire plus le public dépend de votre organisation pour ses biens et services –, plus l’impact d’une cyberintrusion perturbatrice et destructrice sera négatif. Et cet impact ne fera qu’empirer si l’interruption ou la compromission de vos opérations et de vos services devait se prolonger. Sur le plan financier, non seulement vous exposez-vous à des pertes de revenus du fait que vos clients se tourneront vers d’autres solutions, mais vous devrez également engager des frais supplémentaires pour rétablir la réputation de votre organisation et faire face aux conséquences liées à la reprise des activités après l’interruption.
En d’autres termes, plus le temps d’arrêt des activités est long, plus il est difficile et coûteux de remettre l’entreprise sur les rails. Plusieurs incidents très médiatisés survenus au cours des deux dernières années en sont de douloureux exemples.
Version nouvelle et améliorée du « bunker »
KPMG au Canada s’est associé à ShadowHQ pour offrir des capacités d’intervention qui vous protègent de bout en bout. Le « bunker numérique hors bande » de ShadowHQ est une plateforme indépendante et sécurisée sur laquelle sont hébergées toutes les informations d’intervention qui sont essentielles à la coordination des activités, vous permettant ainsi de faire face aux cyberattaques d’une manière plus coordonnée et mieux ciblée.
« Nous l’appelons le bunker numérique, explique Nick Scozzaro, chef de la direction de ShadowHQ, car c’est un abri fortifié auquel les pirates informatiques ne peuvent accéder. Il est isolé, dès la conception, de l’environnement infecté et compromis, ce qui le soustrait aux attaques et vous permet de reprendre le contrôle. »
« Nous éliminons l’élément de décision humaine en temps réel, explique Nick, en automatisant le plus possible toutes ces étapes de manière séquentielle, sachant que, même avec la planification la plus minutieuse, il faut souvent des heures pour mettre en place un plan de réponse conventionnel. »
- mobiliser rapidement les équipes et faciliter les échanges avec et entre elles
- déterminer les priorités en accédant au plan de continuité des activités
- maintenir la visibilité et la collaboration
- tenir les dirigeants informés
- conserver les enregistrements aux fins d’analyse rétrospective de l’événement, d’établissement de rapports et de planification sur maquette.
Tranquillité d’esprit
Dans tous les cas, le fait de disposer d’un bunker prêt à l’emploi vous permet de réagir et de vous remettre en selle plus efficacement, en réduisant les interruptions et en stoppant l’hémorragie dès que cela est humainement possible.
Donc, lorsque l’inévitable se produit, mettez-vous le plus tôt possible à l’abri dans votre bunker numérique afin de pouvoir reprendre plus rapidement le cours normal de vos activités.