Éliminer les obstacles

Nous avons tous les deux composé avec un problème de santé mentale, qui s’est manifesté sous une forme et dans une période différentes. Cependant, nos histoires présentent une similitude : demander de l’aide à un professionnel de la santé s’est avéré l’un des meilleurs moyens de surmonter notre défi. Nos expériences ne sont pas uniques; ce sont des histoires parmi tant d’autres. Recevoir de l’aide professionnelle lorsque nous sommes aux prises avec des problèmes de santé mentale ─ peu importe la gravité ─ est semblable au fait de se rendre à l’hôpital pour traiter une fracture. En plus d’augmenter considérablement les probabilités de rétablissement, obtenir de l’aide rend tout parcours infiniment plus gérable.

La santé mentale est, après tout, un droit humain universel. Tel est le thème de la Journée mondiale de la santé mentale de cette année, soulignée à l’échelle mondiale depuis son instauration en 1992 par la Fédération mondiale pour la santé mentale. En effet, toute personne, quelle qu’elle soit et où qu’elle soit, a le droit de jouir du meilleur état de santé possible. Nous aimerions toutefois aller un peu plus loin. La santé mentale est aussi une responsabilité individuelle, et les employeurs sont particulièrement bien outillés pour aider leur personnel à l’assumer.

Une autre similitude dans nos combats contre la maladie mentale était la perception faussée de la société relativement à la santé mentale et au bien-être avec laquelle nous devions composer dans nos moments les plus difficiles. Bien que KPMG offrait déjà le Programme d’aide aux employés et à leur famille (PAEF), les préjugés ambiants nous dissuadaient fortement de demander de l’aide. Nous avions l’impression d’avoir le devoir envers nous-mêmes, mais aussi envers les clients et le cabinet, de maintenir le niveau de rendement que nous atteignions auparavant. L’impression persistante que nous devrions être en mesure de prendre notre mal en patience était écrasante.

Nous avons accompli des progrès dans l’acceptation et la compréhension des épreuves des autres, mais nous avons encore de la difficulté à faire preuve de cette même bienveillance envers nous-mêmes. Mettons donc en pratique les principes simples que nous prêchons : l’acceptation de soi, la compassion et la responsabilisation. Nos expériences nous ont appris que la vie n’est pas linéaire; les circonstances changent et certaines périodes sont plus difficiles que d’autres. Une situation qui aurait pu être facile à gérer indépendamment dans le passé pourrait représenter un défi beaucoup plus ardu lorsque combinée à d’autres variables. Parfois nous prospérons, tant dans notre vie personnelle que professionnelle; d’autres fois, nous avons besoin d’aide.

Aujourd’hui, la compréhension et l’acceptation des problèmes de santé mentale, tant chez KPMG que dans la société en général, ont nettement progressé. Il y a à peine quelques années, en 2017, KPMG est devenu la première organisation canadienne à nommer un responsable de la promotion de la santé mentale au travail. Puis, en 2018, KPMG a instauré une garantie Soins de santé mentale entièrement financée par le cabinet dont les membres du personnel et les personnes à leur charge peuvent tirer parti pour se prévaloir d’un large éventail de services. Chaque personne ayant des préférences culturelles ou liées au genre, nous avons élargi les services du PAEF l’an dernier afin de simplifier l’accès aux praticiens et de permettre une meilleure poursuite de traitements entre les professionnels du PAEF et les fournisseurs de soins de santé mentale des employés.

Cette année, nous continuons sur notre lancée en augmentant le montant annuel de la garantie Soins de santé mentale. Pour le cabinet, il est important que les membres du personnel puissent tirer parti de prestations bonifiées sans devoir se soucier de coûts supplémentaires. C’est pourquoi il continuera d’assumer l’entièreté des coûts liés à cette garantie ─ une approche unique à KPMG.

Cependant, s’assurer que les services et le soutien nécessaires sont accessibles ne représente qu’une partie du chemin à parcourir. Notre travail consiste maintenant à donner aux membres du personnel les moyens d’utiliser ces ressources lorsqu’ils en ont le plus besoin.

Fiez-vous à nous : obtenir de l’aide peut s’avérer plus simple qu’on ne le croit. La garantie Soins de santé mentale de KPMG couvre les services offerts par les professionnels suivants : psychologues, travailleurs sociaux, conseillers cliniciens, psychanalystes, psychothérapeutes et thérapeutes conjugaux ou familiaux. De plus, les personnes qui ont besoin d’un changement de rythme ont accès à des options de travail à la carte, comme un horaire de travail réduit. Toutefois, si vous ne travaillez pas chez KPMG et que cette garantie vous est inaccessible, sachez que vous n’avez pas à rester dans l’isolation. Si vous souffrez, mais que vous ne vous sentez pas à l’aise de faire appel à un professionnel, quelle qu’en soit la raison, tournez-vous vers vos équipes et votre entourage. Parler à un ami, un mentor ou un collègue peut vous aider à déterminer la voie qui vous convient.

Chez KPMG, nous affirmons sans cesse que notre personnel est notre actif le plus précieux, et nous sommes conscients que les employés ne peuvent faire de leur mieux que lorsqu’ils sont en mesure de prendre soin d’eux-mêmes. Nous avons tous les deux appris cela à nos dépens. Bien que nous soyons d’avis que nos expériences nous ont rendus meilleurs, nous souhaitons que personne d’autre n’ait à vivre les mêmes souffrances. En outre, nous savons que le cabinet exploite son plein potentiel lorsque nous nous engageons à devenir la meilleure version de nous-mêmes ─ et surtout lorsque nous prenons ces engagements ensemble.

Pour en savoir plus sur l’approche de KPMG au Canada en matière de santé mentale et de bien-être, consultez la page Travailler chez KPMG.