• Sebastian Distefano, Author |
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​J’apprécie toujours l’occasion de fraterniser avec mes collègues en personne, que ce soit quand je les croise au bureau ou dans le cadre d’événements plus formels. Ces moments sont particulièrement significatifs pour moi quand nous nous rassemblons dans un but commun. Donc, si on me demande de choisir l’un des événements les plus mémorables de 2022, la réception organisée à l’intention des anciens de KPMG dans la RGT dans le cadre d’une exposition d’art autochtone Bizindamowin se classe parmi les meilleurs.

Le nom de l’exposition signifie « apprendre par l’écoute » en langue ojibwée. L’événement a eu lieu en novembre à l’hôtel Fairmont Royal York de Toronto, sur le territoire traditionnel des Wendat, des Anishinabek, des Haudenosaunee, des Métis ainsi que de la Première nation des Mississaugas de New Credit. Bien que ce fût une soirée pour permettre aux anciens de KPMG de la RGT de renouer avec leurs collègues, il s’agissait aussi d’une occasion unique de célébrer la richesse de la culture autochtone grâce à la mise en récit. Cette exposition d’art soigneusement organisée nous a permis d’explorer l’histoire, les langues, les traditions et les croyances spirituelles autochtones, tout en renforçant l’engagement du cabinet à faire progresser la santé et le bien-être des communautés autochtones du Canada.

Bizindamowin a été présentée par Sylvia Dreaver, membre de la Première nation Mistawasis Nêhiyawak (Cris des Plaines). Elle est également une leader respectée au sein d’organismes comme le Conseil des arts du Canada, le Mentoring Artists for Women’s Arts et le Musée canadien des droits de la personne à Winnipeg. Ce que Sylvia retient surtout de l’événement, c’est le sentiment de réciprocité. « La vraie réciprocité, a-t-elle dit, vient de l’écoute mutuelle, qui renvoie au titre de l’exposition. Cet événement exemplaire a mis de l’avant les arts, la culture et les connaissances [autochtones] d’une manière totalement différente et les a exposés à un public qui n’a peut-être que peu, voire aucune connaissance de notre culture. »

Grâce aux efforts de Sylvia et à ceux de l’équipe talentueuse de MassivArt, les anciens de KPMG ont été immergés dans une exposition présentant 120 œuvres d’art autochtones inspirantes, engageantes et stimulantes. Les personnes qui ont assisté à l’événement ont également eu l’occasion d’acheter des œuvres, et les produits des ventes ont été versés directement aux artistes. De plus, La Fondation KPMG a versé une contribution à parts égales qui servira au financement de bourses d’études destinées aux étudiant·e·s autochtones de l’Ontario College of Art & Design University (OCADU).

En effet, le succès de la soirée est dû à une collaboration enrichissante entre les esprits créatifs et les fidèles alliés non autochtones. Je partage les sentiments de Jason Baerg, professeur adjoint à l’OCADU et éminent artiste autochtone des nouveaux médias, qui a décrit l’événement comme étant « une fusion réussie d’artistes autochtones émergents et établis sous un même toit et dans un environnement inspirant favorisant la participation », et qu’il espère que nous pourrons reproduire dans l’avenir.

Pleins feux sur l’art autochtone
Il est encourageant d’entendre que l’événement a été aussi inspirant pour les invités que pour les artistes. Casey Koyczan, l’un des artistes vedettes de la soirée qui a enchanté les invités avec une expérience numérique immersive mettant en valeur des œuvres animées, nous a dit : « Ce fut un honneur de participer à l’exposition Bizindamowin de KPMG aux côtés de tant d’autres artistes autochtones de talent. Je suis très heureux de la façon dont l’[art numérique] a été présenté pour que les gens puissent voir la diversité culturelle et artistique des Autochtones. »

Le participant Paul Petro Gallerist, qui représentait Michel Dumont, artiste métis bispirituel figurant dans l’exposition, a aussi partagé ses impressions sur l’événement, nous racontant à quel point il était touchant de voir l’art autochtone représenté comme le « centre d’intérêt » et la « priorité » de la soirée. Nous faisons écho au sentiment que Paul a exprimé, à savoir qu’une « présentation réfléchie » de ces œuvres d’art a contribué à « faire connaître l’art autochtone et les enjeux qui reflètent la situation actuelle ».

Arthur Gaillard, directeur de la création de MassivArt, dont l’équipe a veillé à ce que l’événement ait un impact sur tous les participants, croit que la soirée a contribué à forger un lien plus fort entre la communauté artistique autochtone, KPMG et le monde des affaires dans son ensemble. « Grâce à cet événement, a déclaré Arthur, nous avons vu notre réseau d’artistes grandir et se consolider. Nous avons établi des liens avec plusieurs artistes talentueux de la communauté avec qui nous collaborerons à nouveau à l’avenir. C’est grâce à l’exposition Bizindamowin, et d’autres projets et événements similaires, que nous apprenons vraiment à accorder la priorité à la réconciliation. »

Au-delà de l’exposition
Chez KPMG, nous croyons qu’une culture qui favorise la diversité et l’inclusion est indispensable au développement de notre cabinet et à l’épanouissement de notre personnel et de nos communautés. Favoriser l’inclusion au travail est un engagement que nous avons non seulement au sein du cabinet, mais que je prends personnellement très au sérieux. Nous créons des milieux où les membres de notre personnel se sentent libres d’être complètement eux-mêmes en tout temps. Notre engagement à offrir un milieu de travail stimulant et innovateur à notre personnel nous a valu des distinctions de premier ordre, année après année, dont une place au palmarès des 100 meilleurs employeurs au Canada selon Mediacorp Canada Inc., à celui des meilleurs employeurs au Canada selon Indeed et à celui des meilleurs employeurs pour la diversité au Canada selon Forbes.

Mais nous savons que si nous souhaitons continuer à créer un milieu de travail qui permet à chacun et chacune de se sentir véritablement à sa place, nous devons être plus conscients de l’histoire commune de notre pays et des obstacles qui empêchent toujours injustement trop de gens de s’épanouir pleinement. C’est pourquoi nous avons renforcé notre engagement en faveur de la vérité et de la réconciliation par l’entremise de notre Plan d’action pour la vérité et la réconciliation. Contribuer à l’avancement de la vérité et de la réconciliation est un parcours collectif et une responsabilité commune qui devraient unir toutes les organisations et qui exigent que des entreprises comme la nôtre donnent l’exemple. Tout comme il ne peut y avoir de réconciliation sans vérité, aucun progrès ne peut être réalisé sans passer à l’action.

En nous renseignant continuellement et en tendant la main et l’oreille à nos communautés autochtones, nous pouvons faire avancer les choses et contribuer à créer des changements socioéconomiques positifs et durables. En effet, ce n’est que par le biais de l’alliance inclusive, de la collaboration et d’une ouverture à l’autre que nous pourrons promouvoir une culture équitable et inclusive pour toutes et tous.

Pour voir les possibilités actuellement offertes ou pour savoir comment contribuer à l’impact collectif de KPMG, consultez la section Carrières de notre site web.

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