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L'essentiel

L'effet Covid-19 sur la qualité des actifs a été moins grave que prévu, notamment grâce au succès des mesures de soutien économique mises en place aux niveaux national et européen. Pour autant, les récents développements sur le front macroéconomique - regain de tensions aux frontières de l'UE, accélération de l’inflation et risque persistant de nouvelles vagues de COVID-19- menacent la reprise attendue en 2022- 2023. Cette étude dresse un état des lieux des différentes stratégies de désendettement entreprises par les grandes banques Européennes et s'intéresse aux tendances de fond qui devraient, selon nous, occuper le devant de la scène en 2023. L'occasion également de revenir sur l'évolution du marché de cession de créances douteuses, sur lequel KPMG est le leader.

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Les principales tendances de marché

Menaces macroéconomiques sur la reprise attendue

Regain de tensions aux frontières de l'UE, accélération de l’inflation et risque persistant de nouvelles vagues de COVID-19.

Partenariats stratégiques pour la gestion des NPE

De nombreuses banques mettent en place des partenariats stratégiques pour la gestion des expositions non-performantes (« NPE ») - de la vente d’actif au crédit structuré – comme par exemple avec des fonds de private equity spécialisés.

Probable accélération des stratégies de désendettement par les banques

Les incertitudes géopolitiques mettent à mal la qualité des actifs des banques et vont motiver à court et moyen terme des hypothèses plus prudentes en matière de taux de défaut et de risque.

Activités réglementaires susceptibles d’impacter le marché des NPL

Les régulateurs craignent que les réels effets de la COVID soient encore à venir au fur et à mesure que les effets des mesures d’aide prennent fin.

La surveillance est centrale dans la gestion du risque de crédit

Le mot d’ordre de la BCE pour 2022-2024 est de préserver la santé des banques des effets de la pandémie et renforcer leur solidité dans une constante amelioration des ratios réglementaires

Les banques vont certainement subir les risques liés aux effets du Covid-19

On peut s’attendre à une nouvelle détérioration des actifs et à de nouveaux besoins en provisionnement au fur et à mesure que les effets des aides s’amenuisent et si certains secteurs, les plus touchés par la COVID, ne retrouvent pas leurs niveaux prépandémie.

Evolution du marché du servicing

Le marché du servicing a évolué pour déboucher sur une combinaison de capacités en servicing et d’appétit pour l’acquisition directe de portefeuilles de crédit. Le marché est entrain de se structurer après des vagues de rapprochement entre acteurs .

Le montant de dry powder des investisseurs a atteint des niveaux records en Europe

Des opportunités d’investissement limitées à court terme pourraient conduire à une concurrence accrue sur les actifs alors même que l’augmentation des taux d’intérêt devrait faire grimper le coût du financement de la transaction.

L'outil de titrisation est clé à travers l'Europe

La titrisation des créances douteuses a été la clé d’une bonne gestion de l’exposition à des difficultés dans l’UE, notamment en Espagne et en Italie.

Nos observations

« Après deux années dynamiques, le marché a légèrement marqué le pas en 2021. En 2022, d'importants portefeuilles, aussi bien secured que unsecured, ont été mis sur le marché au premier semestre. L'appétit des investisseurs reste très fort et le marché table sur un rattrapage au T4 2022 et début 2023 ».

« Le marché italien des expositions non performantes (NPE) est l’un des plus importants d’Europe, tant en termes de stocks de créances douteuses que d’opérations de cession. Les banques italiennes ont régulièrement fait appel au mécanisme « GACS » pour réduire leur stock de créances douteuses ces dernières années. La dernière vague d’opérations utilisant ce schéma en 2022 (à fin juin) couplé à un regain d’intérêt des Banques pour la cession de portefeuille « UTP » ou « unlikely to pay », maintiendra le volume des opérations sur le marché. Des stratégies de croissance axées sur les fusions-acquisitions sont attendues dans le secteur du recouvrement, et ce malgré l'incertitude macroéconomique grandissante»

« Le marché espagnol connait un dynamisme sans précédent et offre aux nouveaux investisseurs des occasions inédites de se positionner sur le marché aux côtés d’autres investisseurs expérimentés. Les opportunités d'investir dans un large éventail d'actifs, des créances douteuses aux actifs immobiliers, sans oublier les prêts à nouveau performants et performants, devraient abonder en Espagne, y compris des opportunités à destination d’investisseurs spécialisés. Nous anticipons des cessions toujours aussi importantes en terme de volume, mais avec des actifs de meilleure qualité ».

« Nous anticipons un volume croissant de ventes sur le marché secondaire à la faveur d'importantes opérations de titrisation qui ont déjà été mises en place ces deux dernières années. Dans le même ordre d'idée, et dans la lignée des Business Plans liés à ces opérations, nous anticipons un marché immobilier très actif, porté par une demande vigoureuse, alors que les prix augmentent. Enfin, nous surveillons de près l’effet de la crise énergétique et l’impact des hausses des taux d’intérêt qui pourraient engendrer une nouvelle vague de NPL ».

« En 2021, l'activité du marché est restée en deçà des niveaux pré-COVID. Nous tablons sur une poursuite de la reprise des volumes en 2022 avec l'arrivée sur le marché de différentes classes d'actifs. Après 2022, le marché sera porté par la hausse de l'inflation et des taux d'intérêt conjuguée au ralentissement économique et à la poursuite du tour de vis réglementaire ».

« La sortie progressive de KBC et d'Ulster Bank du marché irlandais explique en grande partie la forte hausse des transactions en portefeuille en 2021. L'année 2022 s'annonce toujours aussi animée avec la liquidation des tranches résiduelles du portefeuille de prêts d’Ulster Bank, parallèlement à la poursuite des cessions de portefeuilles NPL et UTP, qui représentent les stocks résiduels des principales Banques Irlandaises. Toutefois, avec la forte reprise économique attendue en Irlande après la pandémie, les défauts liés au COVID19 devraient être nettement moins nombreux que prévu initialement ».

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