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Pouvez-vous vous présenter ?

Stéphanie : J’ai intégré le Cabinet en 2012. Je suis actuellement Senior Manager au sein de l’équipe Restructuring & Turnaround Transformation.

Nous sommes plus de 100 collaborateurs au sein de l’équipe dont la mission est d’accompagner nos clients lors d'événements qui viennent impacter la performance financière, la structure du capital ou leur besoin de financement.

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Marie : J’ai intégré KPMG en 2021 et je suis analyste en Transaction Services ; je vais bientôt passer Senior. Le département Transaction Services est spécialisé en due diligence financière au sein d’un processus de fusions-acquisitions. Je participe à la réalisation des rapports financiers concernant des entreprises faisant l’objet d’un rachat ou d’une prise de participation.

Comment avez-vous intégré le cabinet ?

Marie : J’ai fait mes premiers pas au sein du Cabinet en qualité de stagiaire en césure, en Audit avant de rejoindre les équipes en Transaction Services à la fin de mes études à Audencia.

Stéphanie : J’ai fait l’EDHEC et j’ai rejoint une première fois le cabinet pour mon stage de 2ème partie de césure dans le département Transaction Services et Restructuring. Puis j’ai intégré l’équipe Restructuring, en CDI en 2012, après la fin de mes études.

Quelle est votre vision/intégration de la femme dans la finance ?

Marie : J’ai fait des études en lien avec le métier que j'exerce aujourd’hui - un master de corporate finance. Mais, je dois l’avouer, avant de me lancer dans cette expérience professionnelle épanouissante, j’avais quelques préjugés sur ce monde de la finance.  Je l’imaginais essentiellement masculin, sans place pour la sensibilité, où seule la performance, basée sur la disponibilité absolue, avait droit de cité. Or, j’ai découvert que si effectivement la charge de travail est importante, j’évolue dans un cadre où bienveillance et pédagogie m’accompagnent au quotidien, me permettant de progresser, d’apprendre, d’évoluer positivement et en confiance.

Mon idée reçue la plus tenace était qu’il serait très compliqué de concilier vie professionnelle et vie personnelle. Chez KPMG, j’ai pu observer et rencontrer un nombre significatif de contre-exemples, particulièrement inspirants, qui réussissent à concilier ces deux aspects essentiels avec sérénité. Ces femmes me motivent particulièrement à me projeter dans des grades plus seniors. Elles montrent la voie et démontrent que cela est possible à celles qui le désirent.

Stéphanie : Je rejoins totalement Marie sur cette question. Au début de ma carrière, je ne souhaitais pas travailler dans la finance. J’avais, tout comme Marie, une vision masculine de ces métiers, faits de compétition et de délais d’intervention courts. Et j’étais déterminée à préserver mon équilibre vie personnelle – vie professionnelle. Je me suis orientée vers un métier financier au fil de mes stages et j’ai découvert que ces métiers, bien qu’à dominante masculine, étaient des métiers « comme les autres » et que chacun y trouvait sa place et son épanouissement quel que soit son genre.

Ainsi que l’a dit Marie, des « role models » réussissent à allier vie personnelle et vie professionnelle dans les métiers de la finance sans sacrifier l’un ou l’autre. Certes ce sont des métiers très prenants, stimulants, toujours en mouvement, mais de plus en plus hommes et femmes aspirent à trouver leur équilibre dans tous les pans de leurs vies et ne veulent pas faire de compromis pour y arriver. De plus il faut souligner que tout cela est de plus en plus pris en compte par les entreprises en général et pour parler de KPMG en particulier nous pouvons bénéficier des New Ways of Working qui permettent une réelle flexibilité tant au niveau lieux de travail qu’au niveau des horaires. Le cabinet a également mis en place la semaine parentale de 4 jours payée 5, pendant les 6 premiers mois de l'enfant, qui permet de s’épanouir dans notre parcours professionnel tout en consacrant du temps à nos enfants.

Quels seraient vos conseils pour une femme qui s’interrogerait sur la possibilité d’intégrer des métiers de la finance ?

Marie : Mes conseils seraient de contacter des femmes travaillant déjà dans le secteur, afin d’échanger avec elles sur le métier mais également sur le recrutement, l’intégration et également le bien-être/équilibre post-intégration. Et surtout de combattre leurs propres croyances limitantes. Je leur conseillerais également une fois dans l’entreprise de se renseigner sur les programmes d’empowerment existants. Il existe chez KPMG de nombreuses initiatives en faveur des femmes.

Stéphanie : Je leur conseillerais également de lever leurs doutes en faisant des recherches sur les initiatives existant dans les entreprises qu’elles souhaitent intégrer et de se rapprocher d’alumni de leur école afin de bénéficier de leurs retours d’expérience. A mon sens, il ne faut pas hésiter à poser des questions et surtout ne pas s’autocensurer. Les jeunes femmes ont souvent tendance à se poser trop de questions et à se mettre des barrières qu’elles se créent elles-mêmes !

Pouvez-vous nous parler de ces initiatives au sein du cabinet en faveur des femmes ?

Stéphanie et Marie : De nombreuses initiatives en faveur des femmes existent au sein du Cabinet, notamment les programmes « Women in Deals » et « Emergence ».

Nous sommes toutes les deux membres du programme Women in Deals lancé en 2019 chez KPMG, en France, pour encourager la mixité, dans des métiers représentés majoritairement par des profils masculins, via des partages d’expérience inspirants (femmes et des hommes d’entreprises extérieures ou des managers et associés de KPMG), talks, ateliers de travail pour la mise en oeuvre d’actions concrètes au sein du Cabinet.

Stéphanie : J’ai personnellement participé au programme interne Emergence destiné à l’accompagnement d’une quarantaine de femmes par an, à partir du grade de manager. Il s’agit d’un programme de coaching et de mentoring, quelle que soit la typologie de métier, sur 9 mois, afin d’accompagner les femmes dans la définition et la mise en œuvre de leurs projets professionnels chez KPMG et dans leur volonté de progression.

Il y a aussi le programme EVE, un programme inter-entreprises dont KPMG est partenaire, centré sur le leadership inclusif, ou comment aider les femmes à oser être soi pour évoluer plus facilement dans l’entreprise.

De plus en plus d’hommes s’investissent et participent aux groupes de travail et aux conférences, car la parité et la mixité sont l’affaire de tous et pas seulement des femmes !

Nous tenons à mentionner également la série de podcasts « Elles s’engagent » créée par KPMG, qui part à la découverte de femmes inspirantes qui mettent l’ESG au cœur de leur parcours.

Le mot de la fin ?

Marie : Luttez contre le syndrome de l’imposteur ! Et construisez votre réseau qui vous encouragera dans votre parcours !

Stéphanie : Ne vous auto-censurez pas ! Ayez confiance en vous et n’hésitez pas à vous mettre en avant ! Demandez, osez, montrez ! Le passage à l’Entreprise à Mission a par exemple permis de mettre en place des indicateurs pour mieux suivre les impacts de toutes ces actions. Il a aussi permis l’émergence de l’autre contrat qui repose sur 3 piliers : grandir ensemble, exceller autrement et impacter positivement.

Vous partagez notre ambition et vous souhaitez nous rejoindre dans cette aventure ?

#L’AutreContrat #GrandirEnsemble

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