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L'essentiel

Pour atteindre l’objectif zéro carbone d’ici 2050, si les gouvernements et industriels doivent effectuer un réel changement de paradigme, ils font aujourd’hui face à de nombreux obstacles – dettes publiques, tensions nationales, oppositions accrues aux plans de décarbonation, enjeux de souveraineté énergétique. Le dernier Net Zero Readiness Report (rapport sur l’état de préparation au net zéro) publié par KPMG dresse un état des lieux de la situation actuelle.

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Malgré un élan progressif et quelques succès tels que l'augmentation de la production d'énergies décarbonées par certains grands émetteurs mondiaux – les États-Unis, la Chine, le Brésil, le Canada et l'Union Européenne de manière générale, un réel progrès demeure bridé par un rejet du coût d’un réel changement ainsi que l’impact de ce dernier sur les pays.

A travers plusieurs échanges avec des experts en matière de changement climatique dans 24 marchés et 6 secteurs économiques, l’étude de KPMG « Net Zero Readiness Report » met en évidence les pays qui sont en bonne voie vers l'objectif zéro carbone, et ceux où les progrès sont plus lents. Pour certains marchés et filières, l'impact des projets à faibles émissions carbone sur la faune, la biodiversité et les communautés locales entraîne une hausse des conflits entre des communautés qui pourtant partagent les mêmes préoccupations environnementales – principalement au sujet des projets d'énergies renouvelables et l'environnement local.

En France :

  • En matière de décarbonation, le secteur des transports est le moins bien positionné ces dernières années, avec une baisse inférieure à la moyenne enregistrée par les autres secteurs étudiés : -10% entre 2005 et 2022 d’émissions de GES en valeur absolue, et même une hausse de 9% en termes d’intensité des émissions de GES. absolue, et même une hausse de 9% en termes d’intensité des émissions de GES.
  • La réduction des émissions de gaz à effet de serre est pourtant possible via plusieurs leviers préexistants tels que le mix du nucléaire et d’énergies totalement décarbonées comme l’éolien et le photovoltaïque – des solutions compétitives et à fort potentiel, dont il conviendrait d’accélérer le développement.
  • Pour la majorité des entreprises, le défi demeure la décarbonation de la chaîne de valeur, en particulier pour les petites entreprises qui peinent à opérer une réelle transformation, surtout lorsqu’il s’agit d’émissions de Scope 3

Dans les économies à croissance rapide, l'augmentation des besoins en énergie engendre des investissements simultanés dans la production d'énergies à faible émissions carbone et à base de combustibles fossiles. Certains pays, comme l'Inde, n'atteindront probablement pas le zéro carbone avant 2070, tandis qu'en Chine, la consommation de charbon devrait continuer à augmenter jusqu'en 2025. Malgré des niveaux d'adoption variables d'un pays à l'autre, la croissance significative de la part des ventes de véhicules électriques est un exemple de réussite mondiale de décarbonation d’un secteur historiquement très polluant. Toutefois, dans les filières de l'aviation internationale et du transport maritime, le rythme du changement est considérablement plus lent et l'objectif d'atteindre le niveau zéro d'ici 2050 dépend d'une augmentation significative de la production de carburants aéronautiques durables (SAF), ainsi que de subventions de la part des gouvernements.

Méthodologie de l’étude

Le rapport sur l'état de préparation au net zéro (NZRR) examine les mesures prises par 24 pays ainsi que par des secteurs économiques clés en vue de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Il examine également leur état de préparation et leur capacité à atteindre le niveau zéro d'émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050. Les données analysées par secteur et pays proviennent de la base de données EDGAR (European Commission’s Emissions Database for Global Atmospheric Research).

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