Un secteur immobilier post-crise en régénération

Tribune de Régis Chemouny, Responsable Real Estate & Hotels

Tribune de Régis Chemouny, Responsable Real Estate & Hotels

  • 1000

Auteur

Régis Chemouny

Associé, EMA Head Real Estate, Responsable secteurs Asset Management, Real Estate & Private Equity

KPMG en France

Email

Nous contacter

La pandémie du Covid-19 est venue bousculer le secteur de l’immobilier avec une violence inédite. Elle a été à l’origine d’une crise sanitaire sans précédent et d’une mobilisation nationale et internationale exceptionnelle, au regard des incidences humaines, économiques et financières.

Certes, les précédentes crises majeures avaient déjà secoué le secteur immobilier, à savoir celles de 1991, 2001 et 2008. Toutefois, elles étaient intervenues dans un contexte de marché immobilier moins mature et moins organisé qu’aujourd’hui, en termes de sources de financements, d’adaptation de l’offre et d’innovation.

Depuis plusieurs années, nous avons pris l’habitude de souligner les vertus de l’investissement immobilier et de sa résilience au regard des conséquences des crises conjoncturelles les plus récentes. Cette résilience a été plus ou moins marquée en fonction de la typologie d’actifs. Si de nombreux indicateurs restent favorables à cette résilience du secteur, il apparaît néanmoins très difficile d’écrire avec certitude des scenarii de sorties de crise. Nous pouvons a minima mettre en exergue les enjeux clés à la période post-crise, ainsi que les questions économiques, organisationnelles et avant tout sociétales, que nous serons amenés à nous poser dans les prochains mois. L’humain et l’environnement seront au cœur des processus décisionnels de cette industrie.

La qualité de la reprise économique et sa rapidité permettront d’évaluer l’impact de cette crise, qui reste aujourd’hui, à l’inverse des précédentes crises, difficilement modélisable.