L'un des principaux avantages d'un plan cafétéria est qu'il vous permet d'offrir un package salarial plus attrayant à vos employés, sans que cela n'entraîne de coûts supplémentaires. En effet, la neutralité budgétaire est essentielle pour la plupart des employeurs. Pour KPMG, c'est donc l'une des principales préoccupations lorsque nous mettons en place un plan cafétéria.

Neutralité budgétaire : les bases

En résumé, la neutralité budgétaire signifie qu'un choix effectué par un travailleur dans le cadre d'un plan cafétéria n'entraîne pas de coût supplémentaire pour l'employeur. Par exemple, un travailleur qui échange une partie de la prime de fin d'année contre un vélo de location fera, si tout est bien réglé, un choix budgétairement neutre.  C'est avant tout important pour le salarié. Celui-ci est assuré que son choix dans le plan est neutre. En d'autres termes, il peut s'assurer que son employeur, par le biais du plan cafétéria, ne met pas en place une opération d'épargne. En outre, dans de nombreux cas, l'employé bénéficie d'un avantage net en choisissant le plan cafétéria et n'est donc pas perdant. Il est également important pour l'employeur que ce choix n'augmente pas le coût salarial total. 

Qu'est-ce que la neutralité budgétaire ?

La neutralité budgétaire peut revêtir différentes connotations. La neutralité budgétaire au sens strict signifie que le coût salarial reste le même. Le coût du budget échangé est égal au coût de la nouvelle prestation.

Toutefois, la neutralité budgétaire peut également être envisagée de manière plus large. En général, un plan de rémunération ou de mobilité flexible implique certains coûts. Il peut s'agir de coûts directs ou indirects. Un coût direct comprend, par exemple, le coût d'un fournisseur, le coût de l'abonnement à une application de mobilité ou le coût de la licence de l'outil du plan cafétéria. Un coût indirect, plus difficile à quantifier, est par exemple le coût du personnel supplémentaire pour la gestion du plan cafétéria. Les coûts potentiels futurs doivent également être pris en compte pour couvrir éventuellement certains risques, tels que le coût en cas de cessation d'emploi ou de taxes plus élevées dans le cadre d'une nouvelle législation.

Quels sont les éléments à prendre en compte ?

En ce qui concerne la neutralité budgétaire au sens strict, il est évidemment important de prendre en considération tous les coûts qui peuvent être liés à un avantage. Dans la pratique, cependant, nous constatons que cela n'est pas toujours fait, ou du moins pas de la bonne manière. La sécurité sociale, l'impôt sur les sociétés, la TVA et les cotisations spéciales, qui peuvent ou non être dues pour un avantage salarial donné, doivent également être pris en considération.  Dans le cas d'une voiture de société, par exemple, nous recommandons de partir du coût total de possession (TCO). Cependant, nous constatons encore souvent que le TCO n'est pas calculé correctement.

En outre, il est également important de réfléchir à d'autres problèmes. Par exemple, si, en tant qu'employeur, vous bénéficiez de la réduction du précompte professionnel pour la recherche et le développement pour certains employés, cela a un impact important sur les coûts et il est donc préférable de l'inclure dans l'analyse.

 

Comment les autres coûts peuvent-ils être absorbés ?

Il y a généralement deux façons d'absorber les coûts.

D'une part, en tant qu'employeur, vous pouvez en principe décider quelle partie des cotisations patronales, normalement dues sur le budget remis par le travailleur, est ajoutée au budget du travailleur. Par exemple, si la prime de fin d'année s'élève à 2 500 euros, la cotisation patronale effective qui aurait été due est d'environ 627 euros (27 %).  Ainsi, s'il est décidé que le salarié a droit à 20 % des cotisations, le budget total du salarié est de 3 000 euros (2 500 euros bruts et 500 euros de cotisations patronales épargnées). Un montant de 175 euros (7 %) peut alors être utilisé pour couvrir certains frais et rester ainsi neutre sur le plan budgétaire au sens large.

D'autre part, vous pouvez également travailler avec les frais de gestion, que vous pouvez facturer par prestation et pour lesquels une différenciation est possible. Par exemple, il peut être décidé de facturer 2 euros supplémentaires par mois pour l'assurance ambulatoire, alors qu'aucun frais de gestion n'est facturé pour le vélo de location. De cette manière, vous ne travaillez pas seulement sur la neutralité budgétaire, mais vous pouvez également encourager certains avantages en fonction de votre stratégie en matière de ressources humaines. 

La neutralité budgétaire est-elle toujours nécessaire ?

Tout d'abord, il est toujours possible d'ajouter un budget supplémentaire dans le plan cafétéria. Dans ce cas, il n'y a évidemment pas de neutralité budgétaire.  Par exemple, si une entreprise souhaite offrir une prime de recrutement et qu'elle le fait via le plan cafétéria, cela entraînera évidemment un coût supplémentaire.  Mais même dans ce cas, il est important d'examiner attentivement le coût de l'avantage, afin qu'il n'y ait pas de différence en fonction du coût entre les différents avantages.

Il n'est pas non plus toujours possible de quantifier la neutralité budgétaire. Bien qu'un choix de vacances supplémentaires puisse être neutre en termes de chiffres, il peut néanmoins devenir un coût supplémentaire pour l'entreprise si aucune production n'a lieu pendant ces vacances. D'autre part, la valeur d'un plan cafétéria ou d'une mobilité flexible est également difficile à quantifier. L'appréciation de l'enveloppe salariale et la satisfaction des employés augmentent, ce qui vaut de toute façon son pesant d'or.

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