Taxonomie verte : compréhension de la part verte du C.A

Taxonomie verte : compréhension de la part verte du C.A

Interview de Brice Javaux, Senior Manager et Blandine Machabert, Senior Consultant par Thibault Gygès de RSEDATANEWS.

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Extrait :

Les entreprises doivent sans attendre anticiper la mise en oeuvre de la taxonomie verte européenne, en cours de déploiement. Pour Brice Javaux, senior manager et Blandine Machabert, senior consultant au sein du département Développement Durable et RSE chez KPMG, elles doivent adapter sans attendre le contrôle de gestion et les systèmes d'information pour répondre aux anticipations des investisseurs. Et tirer le meilleur parti d'une restitution claire de la "part verte" de leur chiffre d'affaires dans leurs décisions d'allocation de Capex, leur refinancement, et même sur leur stratégie R&D pour éco-concevoir leurs futurs produits.

RSEDATANEWS : Le déploiement de la taxonomie verte européenne est en cours. Sans attendre sa traduction dans les textes, pourquoi les entreprises doivent-elles s'y préparer sans attendre ?

  

Cette taxonomie est nouvelle pour les entreprises et va nécessiter encore davantage de discussions entre les directions RSE et les directions financières, mais aussi impliquer le contrôle de gestion et la comptabilité. Il faut mettre en place des mécanismes internes spécifiques si l'on veut que les publications soient pérennes, industrialisées et à valeur ajoutée pour l'entreprise plutôt que d'être une N-ième réponse aux exigences réglementaires ou dans l'intervalle, aux demandes des investisseurs.


Brice Javaux,
Senior Manager

RSEDN : Se pose d'emblée la question du "détourage" de la partie verte de leur chiffre d'affaires...

  

La direction prise par la taxonomie va nécessiter une acculturation au sein de l'entreprise, particulièrement celles qui ont l’habitude de se focaliser sur le plan comptable en répondant par exemple aux normes IFRS. La première question à se poser est comment ce chiffre d'affaires se ventile selon les sous-secteurs d'activité de l’entreprise. Ensuite, si l'entreprise a des sous-activités pour lesquelles elle n'est pas sûre qu'elles puisse être qualifiées de "green" par la taxonomie, ou qu’elles puissent le devenir : dispose-t-elle des métriques nécessaires dans ses systèmes d'information à cette analyse, ou faudra-t-il en créer de nouvelles pour répondre à la question ? Et troisièmement, quels sont les dispositifs à mettre en oeuvre pour assurer un reporting automatisé, pérenne, adossé à l’organisation du contrôle de gestion existant, et évolutif en lien avec les évolutions de la taxonomie […].


Brice Javaux,
Senior Manager

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  • Date de parution : 25 Février 2020
  • Visiter le site RSEDATANEWS : www.rsedatanews.net

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