Les entreprises canadiennes de capital de risque ont réuni 824,4 millions USD de financement au premier trimestre de 2022 et ont vu des investissements de 3,5 milliards de dollars, une hausse soudaine par rapport aux deux précédents trimestres, selon le rapport Venture Pulse de KPMG Entreprise (en anglais) pour le premier trimestre où sont analysées les principales transactions de CR et les tendances générales partout dans le monde.

Il y a eu 213 transactions de capital de risque au cours des trois premiers mois de l'année au Canada, soit le plus petit nombre de transactions sur un trimestre au cours d'une année. La valeur des transactions au premier trimestre était toutefois plus élevée que l'an dernier.

Le capital de risque des sociétés a connu une tendance semblable : les transactions moins nombreuses affichaient une valeur plus élevée. De janvier à mars, on a recensé 41 transactions de CRS d'une valeur de 966 millions de dollars, ce qui représente une baisse importante par rapport aux trois trimestres précédents (tant sur le plan du volume de transactions que de la valeur). Si le nombre de transactions était également plus faible par rapport aux 68 transactions du T1 2021, la valeur des transactions est demeurée plus élevée que l'an dernier, ce qui suggère que les investisseurs acceptent de miser sur la qualité des jeunes pousses canadiennes.

Par secteur, la technologie remporte encore la palme. La moitié des transactions (105) du trimestre ont eu lieu dans le secteur de la technologie : 30 en intelligence artificielle et en apprentissage machine, 28 en technologies financières, et 17 en cryptomonnaie et chaîne de bloc.

Les soins de santé arrivent au deuxième rang des secteurs où les investissements sont les plus élevés, avec 34 transactions au total, dont plus du tiers ont eu lieu dans le secteur des technologies de la santé.

Réparties par type de transactions, on compte 75 transactions avec tours de capital d'amorçage, 51 transactions d'aide financière au démarrage, 73 transactions de financement des dernières phases, et 14 transactions par des investisseurs providentiels.

Les premiers appels publics à l'épargne ont connu une baisse marquée et n'affichent que deux transactions pour le trimestre. Deux nouvelles admissions en bourse sont le résultat de fusions inversées. Sur les 27 sorties, 16 étaient des fusions ou des acquisitions et cinq étaient de rachats par des fonds d'investissement privés.

À l'échelle mondiale, il y a eu 9349 transactions d'une valeur de 144,8 milliards USD au cours du trimestre, une baisse marquée par rapport à la dernière année, qui a été une année record. Il reste que le premier trimestre a été néanmoins vigoureux pour ce qui est des investissements. La guerre en Ukraine, la hausse de l'inflation et des taux d'intérêt, la volatilité des marchés de capitaux, les enjeux incessants au sein de la chaîne d'approvisionnement et la pandémie de COVID-19 qui se poursuit ont probablement contribué à un ralentissement de l'activité transactionnelle en rendant les investisseurs de capital de risque plus prudents et plus attentifs au contrôle diligent.

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