Lorsque Sheryl Sandberg a popularisé l'idée que l'avancement professionnel, surtout pour les femmes, ressemble moins à une échelle qu'à un jeu d'escalade (une idée que Mme Sandberg attribue à Pattie Sellers [en anglais]), j'ai tout de suite fait le lien avec mon propre parcours. En septembre, je célébrerai mes 20 ans chez KPMG, et je peux dire que mon chemin a été tout sauf une ligne droite. Toutefois, j'ai vécu une aventure de croissance personnelle et professionnelle pendant laquelle j'ai développé des relations profondes et durables.
Cette aventure a débuté en 2002 au sein du groupe Audit à Calgary. J'avais été acceptée dans le programme de formation des candidats CPA, et j'ai passé mes premières années à travailler avec des sociétés pétrolières et gazières. C'était un travail extrêmement intéressant, mais je gardais le cap sur l'expérience internationale. Après tout, la possibilité de travailler à l'étranger était l'une des raisons pour lesquelles je me suis jointe à KPMG. J'ai donc demandé une affectation. En 2004, je suis allée à Londres, en Angleterre, travailler pour KPMG au Royaume-Uni pendant près de cinq ans. Avant de quitter le Canada, on m'avait dit que les cabinets membres de KPMG à l'échelle internationale partageaient une identité visuelle et une marque, mais j'ai découvert une culture remarquable de respect mutuel, de soutien et de collaboration.
Retour au bercail
Au début de 2009, une urgence familiale m'a obligée à retourner au Canada (plus précisément à Vancouver). Malheureusement, ce n'était pas le moment idéal de demander une mutation. Les marchés internationaux s'étaient effondrés et les gens perdaient leur emploi. Je ne connaissais personne au bureau de KPMG à Vancouver, mais heureusement, j'ai rencontré quelqu'un à Londres qui connaissait l'associé directeur de bureau et m'a mise en contact avec cette personne. Je lui ai téléphoné et lui ai expliqué ma situation. Par pur hasard, un poste de direction venait tout juste de se libérer dans le groupe Énergie, et il y avait donc une place pour moi. Je me suis sentie si bien soutenue par le cabinet, et je serai toujours reconnaissante qu'on m'ait accordé cette chance.
Quelques années plus tard, j'étais enceinte de mon deuxième enfant, je me préparais à partir en congé de maternité et je commençais à me questionner sur mon parcours professionnel. Je ne voulais pas quitter le cabinet, mais je ne savais plus si je pourrais me réorienter. Je ne savais pas non plus où d'autre aller. Mais finalement, cela n'avait aucune importance. Beaucoup de gens qui avaient entendu dire que j'envisageais de ne pas revenir après mon congé m'ont dit : « Tu sais, il n'y a pas que l'audit. Voici d'autres choses que tu pourrais faire. » Au fil des ans, j'avais été très impliquée dans le recrutement et j'étais devenue gestionnaire de personnel. La suggestion la plus sensée était donc d'aller travailler aux ressources humaines. Après mon congé, je suis rapidement devenue conseillère en RH, et je travaille avec les RH et l'exploitation depuis ce temps. Aujourd'hui, je suis directrice générale, Gestion du cabinet, Talent et culture chez KPMG au Canada. C'est un poste qui me permet découvrir le cabinet de plusieurs points de vue.
Mais revenons un peu en arrière. C'était en 2012 et j'étais sur le point d'escalader à un autre niveau du jeu.
La marelle à distance
L'occasion s'était présentée de soutenir, à titre de partenaire d'affaires en RH, Fiscalité, notre chef de la direction, Elio Luongo, qui était alors leader national du groupe Fiscalité. À l'époque, les rôles « nationaux » étaient toujours basés à Toronto. J'étais à Vancouver et je n'étais pas disposée à déménager de nouveau, mais j'ai quand même postulé. Tout comme l'associé directeur de bureau de Vancouver, Elio a pris une chance et m'a confié le poste.
Je suis fière de dire que c'était une décision révolutionnaire à l'époque. J'étais la seule personne à assumer un rôle national à partir d'un bureau régional. Peu à peu, compte tenu de mon expérience en tant que CPA, j'ai commencé à prendre une plus grande responsabilité opérationnelle, ce qui m'a grandement aidée une fois qu'Elio a été nommé chef de la direction et associé principal.
Quand Elio est passé à son nouveau rôle, je suis revenue de mon troisième congé de maternité pour l'aider pendant cette transition. Il s'agissait d'une transition pour moi aussi : d'un rôle aux RH à celui de cheffe du personnel. Il y a eu quelques autres changements au cours des cinq années suivantes, ce qui m'a menée à la pandémie, puis à mon rôle actuel.
Amies pour la vie
En résumé, ma passion, ce sont les gens, en particulier ceux de KPMG. Ils sont là non seulement avec moi, mais pour moi depuis le début, et c'est parce que leur passion, ce sont aussi les gens. Vous trouverez plus de détails sur cette partie de l'histoire dans mon premier billet de blogue, que j'ai rédigé en collaboration avec notre cheffe du marketing et des communications, Sarah Hayward. Sarah fait partie de mes collègues et amies les plus dignes de confiance. L'histoire que nous racontons dans ce billet est celle de femmes ambitieuses qui s'épaulent les unes les autres, contre vents et marées, dans le contexte plus large d'un milieu de travail où l'on n'a jamais douté de nous. Ce sont là des conditions dont nous savons toutes deux qu'elles n'ont pas toujours été accessibles aux femmes qui travaillent partout dans le monde. Je crois cependant que nous constatons continuellement des progrès réels et importants à cet égard, notamment grâce à des initiatives nationales coordonnées comme le Globe Women's Collective du Globe & Mail.
Enfin, mon parcours n'a pas été comme une échelle, et si c'était une ligne, ce n'était pas une ligne droite, mais j'en parle comme le chemin le plus court parce qu'il m'a mené exactement où je devais être. Et maintenant, ce que je veux le plus, c'est continuer à donner au suivant. Ce cabinet m'a offert tant d'occasions d'explorer et de grandir, de prendre des risques et de trouver mon propre chemin dans ce jeu d'escalade qu'est ma vie et ma carrière. C'est pourquoi je travaille chez KPMG depuis presque 20 ans, et c'est pourquoi j'ai l'intention de rester.
Est-ce le genre d'aventure qui vous intéresse? Si c'est le cas, faites-le-nous savoir!
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