Lorsque sa conseillère en rendement lui a demandé si elle souhaitait participer à un nouveau programme de perfectionnement des compétences en analyse de données, Rebecca Tong n'a pas hésité à manifester son intérêt.
Directrice au sein du groupe KPMG Entreprises privées Fiscalité, Rebecca aimait l'idée d'investir en elle-même et de développer des compétences qui auraient une incidence immédiate dans le cadre de ses fonctions actuelles et futures. « Je sais qu'il s'agit de compétences essentielles, dit-elle. J'ai pensé que les acquérir m'aiderait à encore mieux soutenir mes clients, à gagner en efficacité lorsque je manipule des données et à pérenniser l'ensemble des compétences de mon équipe. »
Cet automne, Rebecca participera au tout premier programme de microcertification en analyse et en visualisation de données à l'intention des professionnels de KPMG. Mise sur pied en collaboration avec la Beedie School of Business (BSB) de l'Université Simon Fraser, cette expérience d'apprentissage unique en son genre est une façon pour le cabinet d'investir dans la croissance de son personnel et de répondre à la demande croissante pour les compétences essentielles en littératie des données, une demande évidente (en anglais) dans presque tous les secteurs d'activité.
Si KPMG s'affaire depuis plusieurs années déjà à améliorer la littératie des données de son personnel, le présent défi consistait à mettre à la disposition d'un plus grand nombre de personnes une formation immersive, certifiée et significative. Il fallait aussi qu'elle puisse s'intégrer aisément et efficacement au travail. Après avoir consulté plusieurs personnes, Nathan Walsh, directeur principal, Apprentissage numérique, y a vu l'occasion d'offrir aux participants une expérience à la fois sur mesure et adaptable : « Nous avions la chance unique de mettre en commun le savoir étendu de membres actuels du cabinet tout en nous appuyant sur notre partenariat avec la BSB afin de créer un programme de microcertification court, crédité et personnalisé. »
La microquoi?
En effet, la définition exacte de la microcertification ne fait encore consensus. En ce qui nous concerne, il s'agit d'un programme de perfectionnement des compétences qui est crédité, offert en petites portions et conçu pour être ciblé et facile à gérer. « La partie "micro" renvoie à la concision du contenu mis en ligne et à l'accent mis sur le développement de compétences bien précises, explique Andrew Gemino, vice-doyen associé et responsable des études aux cycles supérieurs à la BSB. La partie "certification" renvoie, quant à elle, au fait que l'université accorde des crédits aux participants de cette formation et que ceux-ci ont démontré leur compétence au moyen d'une évaluation où ils devaient appliquer leurs apprentissages dans un contexte pertinent à leur travail. Cette "certification" se veut également une attestation reconnue des compétences et des connaissances acquises dans le cadre d'un programme accrédité. »
Pour concrétiser le tout au profit du personnel de KPMG, le programme d'analyse et de visualisation des données a été élaboré conjointement par des enseignants de la BSB et des experts techniques rattachés à divers groupes de KPMG. Le cours qu'ils ont créé ensemble vise à être pertinent et applicable aux participants au sein de leur équipe respective, d'où l'ajout d'une étude de cas finale pour mettre leurs compétences en pratique dans un contexte de travail.
Le caractère unique du programme
Même si les participants sont réunis dans une cohorte de 30 pairs et accompagnés par un enseignant attitré, le programme de microcertification en ligne est intrinsèquement flexible afin de tenir compte des contraintes temporelles des participants. Ces derniers peuvent réaliser à leur rythme les 15 à 20 heures d'activités prévues au cours d'une période allant entre 6 et 8 semaines. « C'est parfait pour moi, affirme Rebecca. La formation s'intègre à mon horaire et m'offre la flexibilité d'avancer à mon rythme tout en conservant un niveau de motivation suffisant pour poursuivre. »
Au terme du programme, les participants qui réussissent aux évaluations requises reçoivent un crédit d'études supérieures, un certificat de réussite et un titre de compétence numérique de la BSB et de KPMG, qui peuvent ensuite leur servir à poursuivre leurs études. C'est la première fois que la BSB offre un tel programme crédité de microcertification aux cycles supérieurs. De plus, le partenariat constitue une première dans le domaine des services professionnels au Canada.
Combinaison de l'expérience d'une université de premier plan avec le point de vue de professionnels en apprentissage et d'experts techniques de KPMG, cette initiative de perfectionnement intégrée au travail n'est que le plus récent exemple d'un partenariat fertile entre la BSB et KPMG. En 2018, KPMG a mis sur pied l'Académie numérique en collaboration avec la BSB pour offrir deux diplômes, soit un certificat d'études supérieures en comptabilité – Analyse de données numériques et une maîtrise en comptabilité – Analyse cognitive des données. Ces programmes visent à perfectionner et à approfondir le savoir et le savoir-faire des participants dans ce domaine critique. Le programme de microcertification en analyse et en visualisation des données a été à la fois inspiré par l'Académie numérique et défini par rapport à celle-ci.
La suite des choses
L'accueil très favorable du nouveau programme et l'engouement qu'il suscite mettent en évidence l'engagement continu du cabinet à soutenir la croissance de son personnel et à lui offrir plusieurs avenues de perfectionnement.
« Nous sommes à l'écoute des besoins de nos employés et de leurs commentaires au sujet du programme, dit Nathan. Nous voulons nous assurer qu'à mesure que le programme prend de l'ampleur, il continuera de développer les compétences dont ils ont besoin pour continuer à offrir des services à valeur ajoutée à nos clients. » En plus d'élargir l'accès à la formation, il est question d'explorer d'autres domaines comme celui des enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), qui gagne toujours en importance.
Pour sa part, Rebecca est impatiente de commencer. « Je suis ravie de suivre ce programme, dit-elle, pour ensuite faire part de mes apprentissages et mon expérience à mes coéquipiers afin que nous puissions continuer de mettre à profit ces compétences dans notre travail. »
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